En voilà une bonne nouvelle à l’approche de la date anniversaire du trentenaire de la SEMSAMAR ! Et voilà surtout une excellente nouvelle vis à vis d’une décision capitale que devront prendre les conseillers territoriaux de Saint-Martin à la même date, le 25 juinAMP (non, il n’y a pas de hasard) : se porter ou non partie civile contre la société dont elle est actionnaire majoritaire, ordonnatrice, tributaire financière et caution …
Pour cet anniversaire, le parti a été pris de se tourner vers l’avenir plutôt que de se gargariser sur les réussites du passé devant un public acquis. Pourtant la SEMSAMAR, c’est un chiffre d’affaires annuel de 115 millions d’euros (2014), un résultat de 11,85 millions d’euros (2014), plus de 300 salariés répartis entre le siège saint-martinois, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane. En règle générale, on se tape localement sur la panse pour bien moins que cela… Il faut dire que l’acte de naissance posé en 1985 coïncide avec l’explosion de l’urbanisme, du tourisme et que tout est à construire à Saint-Martin en termes d’infrastructures. Un joli contexte pour faire performer cet outil sous la houlette de Jean-Paul Fischer.
Ainsi, la célébration de ces 30 ans fut l’occasion pour la SEM de dérouler, en amont de la date fatidique mais aussi après celle-ci, tout un programme dédié en particulier à l’insertion telles que l’opération “S’em ta route” qui sera d’ailleurs très prochainement renouveléeAMP, à la jeunesse (Rencontre sur le stade de Sandy Ground et portes ouvertes) ou encore à la cohésion sociale avec les Olympiades des Résidences SEMSAMAR et la fête des voisins.
Mais il y eut aussi un travail d’approche et de sensibilisation des médias, initié localement en janvier et enrichi depuis, et notamment le 18 juin, avec une rencontre presque informelle et en tous cas bonne enfant entre le Président de la SEMSAMAR, Monsieur Wendel Cocks, la Directrice, Madame Marie-Paule Bélénus Romana, les médias saint-martinois mais aussi Guadeloupéens invités pour l’occasion.
On sait la relation particulière qu’a ou qu’avait la SEMSAMAR avec les médias en Guadeloupe, on sait aussi qu’à Saint-Martin un manque d’ouverture et d’accessibilité étaient régulièrement imputé au pilier opérationnel de la Collectivité. Ces rencontres marquent elles aussi la volonté de changement.
Durant cette rencontre, les médias ont été particulièrement “light” et très “fair play” vis-à-vis de l’actualité juridique de la SEM… pas de passage au grill, pas d’agression pas même d’agressivité, une toute petite question à l’attention de la Direction quant à une éventuelle volonté de lui nuire, question restée sans réponse autre qu’un axe professionnel et déterminé quant aux missions qu’elle assume.
En local, et sauf si la SEMSAMAR devait être actionnaire d’un support, on ne prend pas trop de risque de peur de prendre des coups, vieilles habitudes héritées d’un temps plus féodal, pendant qu’en Guadeloupe, on essaie de comprendre la position saint-martinoise vis à vis de l’outil dans un contexte juridique tendu et surtout sa relation vis à vis de celui-ci. Ne nous voilons pas la face, l’esprit de JPF planait largement au dessus de Pic Paradis…
On notera l’absence de piliers Guadeloupéens tels que Guadeloupe 1ère ou RCI pourtant invités et ne vous feront pas l’insulte de vous dire que le sujet ne les intéressait pas.
C’est en fait Danik I. Zandwonis, de l’excellent Carib Créole News, qui mettait les journalistes face à leurs responsabilités leur demandant lors du classique tour de table de présentation de répondre eux aussi à une simple question “Quelle image avez-vous de la SEM ?”… Belle occasion de se pencher sur notre propre responsabilité et sur l’usage que nous faisons de ce pouvoir que l’on confère à la presse au milieu du mutisme quasi général.
Et bien, SXMinfo, n’est ni pour ni contre les directions successives, ni pour ni contre la SEMSAMAR. SXMinfo se demande comment se servir de son petit pouvoir pour qu’il aille gentiment dans le sens de l’intérêt général sur un territoire en manque de ressources, de possibles, de cohésion etc…
En ce sens, et n’en déplaise au lecteur qui aimerait que nous aussi nous nous fassions gorges chaudes des mises en examens, des casseroles potentielles à récurer pour faire un bel effet de manchette et au moins 2 Millions de hits, nous laisserons sur ce point les délicates procédures suivre leur chemin et resterons focalisés sur l’outil SEMSAMAR, son utilisation faite par la Collectivité, sa participation à la vie de la cité, sans manquer de vous informer pour autant de l’évolution factuelle du dossier.