Accord le plus vite possible : En Grèce, le porte-parole du gouvernement a souhaité que de nouvelles négociations permettent la conclusion d’un accord dans les plus brefs délais. “Les négociations qui vont s’ouvrir doivent déboucher très rapidement, peut-être même d’ici 48 heures”, a déclaré Gabriel Sakellaridis à la télévision grecque.
Nikos Filis, porte-parole du groupe parlementaire de Syriza, la formation de gauche anti-austérité au pouvoir, a également estimé que le “non” permettra dorénavant au gouvernement grec d’aller de l’avant et de conclure un accord avec les créanciers internationaux. “Je pense que cela montre une orientation au gouvernement, pour avancer rapidement vers la recherche d’un accord et vers la normalisation du système bancaire”.
Pour le coup, avec le NON, Alexis Tsipras n’a pas besoin de démissionner, bien au contraire. Il s’offre une position de leader pour tout un peuple qui souffre. Cependant, le premier ministre Grec va devoir dans la lancée, appeler Angel Merkel et François Holandaise pour dire ce qu’il souhaite faire !
Quand à l’Europe, il va bien falloir inventer les règles d’un douloureux divorce… A ce stade, personne ne sait encore comment organiser le ” Grexit “, puisque juridiquement, un pays pour sortir de l’euro, doit sortir de l’Union européenne.
OXI, la Grèce a dit !
F.L.