“Ce fonds exceptionnel de 2 millions d’euros est mis en place par l’état pour accompagner l’engagement des actions de ramassage par les collectivités”, explique le communiqué.
Une ” mission interministérielle de haut niveau ” se rendra dans les Antilles en septembre pour formuler des recommandations opérationnelles, ” afin d’organiser une réponse sur le long terme “, indiquent aussi les ministères.
Par ailleurs, une conférence internationale réunissant les représentants des États de la Caraïbe touchés par le phénomène sera organisée au second semestre, ” afin de partager les connaissances et bonnes pratiques et proposer des actions coordonnées “, ajoute-t-on.
Les sargasses provoquent des nuisances pour le tourisme, la pêche et les habitants, notamment lors de leur décomposition qui dégage des odeurs nauséabondes. Le phénomène s’est intensifié depuis fin 2014, et a encore connu une recrudescence ce printemps. Un épisode – moins long – avait déjà eu lieu en 2011.
Ces algues, qui ne viennent pas de la mer des Sargasses, seraient issues de nouveaux lieux de prolifération, et la cause de leur présence massive reste à établir.
” Les travaux de recherche visant à identifier l’origine et les causes de ce phénomène seront accélérés, sous l’égide du ministère de l’Écologie, qui mobilisera les organismes compétents “, dit encore le communiqué vendredi.
Depuis le début de la crise, plus de 6 millions d’euros ont été mobilisés par l’état, pour l’aide aux communes, la constitution de ” brigades vertes ” de ramassage, indiquent les ministères. L’Agence de l’environnement (ADEME) a aussi été chargée de mettre en place des appels à projet à hauteur de 2,3 M d’euros pour la collecte et la valorisation des algues.
En 2012, le Haut conseil de la santé publique avait conclu que la prévention la plus efficace contre les effets de la décomposition des sargasses consistait en un ramassage régulier et un stockage approprié.
Avec © AFP