Cette étape symbolique est venue témoigner de l’efficience de l’outil mais aussi de la structuration en cours de la filière, point sur lequel s’investit la CCI Saint-Martin et de longue date.
En termes culinaires, ce “Souali’ Meats testing“ a permis à plus d’une centaine de personnes de déguster viandes de bœuf, porc, cabri et agneau élevés, abattus et préparés localement dans des conditions d’hygiène irréprochables. Il est à noter que l’abattoir de Saint-Martin est actuellement le seul établissement à l’échelle de son bassin de cohérence économique à répondre strictement aux normes européennes. Au delà de cet aspect sanitaire, la qualité des viandes proposées a su faire l’unanimité, ce qui augure de bonnes conditions à venir pour la commercialisation de ces produits et récompense les éleveurs dans leurs efforts.
La CCI Saint-Martin, par le biais de Monsieur Julien Gumbs, chargé de mission agriculture, effectue en ce moment même le premier inventaire du cheptel saint-martinois. Les résultats de celui-ci viendront dicter la politique de la filière en termes de reproduction et d’importation ainsi que la nature des dispositifs de soutien à l’élevage qui pourront être mis en place. Certains de ces dispositifs sont d’ores et déjà à l’étude. De là, et logiquement, l’abattoir pourra établir son plan de charge et atteindre son rythme de croisière.
En termes de distribution, la viande locale sera en premier lieu disponible sur le marché de Marigot avant de rejoindre les étals des boucheries puis ceux de la grande distribution, graduellement et en fonction de la montée en puissance des capacités de production de la filière.
La CCI Saint-Martin tient ici à féliciter les organisateurs de l’évènement, les pouvoirs publics qui ont permis l’aboutissement du projet d’abattoir, l’abattoir du Moule, la Présidente de la Communauté de Communes de Marie-Galante, les vétérinaires, les éleveurs saint-martinois, et l’ensemble des personnes qui par leur présence sont venus soutenir cette filière qui malgré onze mois d’une sécheresse historique poursuit sa structuration au bénéfice de produits locaux de qualité, de l’économie locale dans sa diversification et de l’emploi.