Inutile de noircir le tableau à la centrale de Fukushima, le gouvernement japonais admet que la situation est imprévisible. Il se dit en alerte maximum.
Mais cela ne suffit pas à l’opposition qui s’est violemment attaqué au Premier ministre Naoto Kan.
Lors d’une session au parlement, elle lui a reproché la gestion de la crise et notamment de ne pas étendre la zone d‘évacuation autour de la centrale. Naoto Kan a expliqué que le scénario était à l‘étude. Cela forcerait 130.000 personnes supplémentaires à quitter leur domicile, alors que 70.000 ont déjà été évacuées.
Si le taux de radioactivité mesuré dans l’eau de mer à 300 m de la centrale serait nettement retombé hier, de haut niveau de radiation ont en revanche été constatés par Greenpeace dans l’air ambiant, en dehors de la zone d’exclusion actuelle.
Pour l’organisation environnementale, il faut évacuer les gens dans un rayon de 40 km autour de la centrale.
Source euronews