RUMEUR : Non, la personne qui harcelait des jeunes femmes sur St-Martin n’était pas recherché en métropole
Samedi dernier, nous vous avions informé d’une opération privée organisée par un groupe de citoyens afin de mettre un terme au harcèlement téléphonique et autre qu’un homme effectuait sur des jeunes mamans de l’île via un site internet local de petites annonces.
L’homme choisissait sur le site internet les petites annonces d’électroménager publiées avec des prénoms féminins. L’individu a été démasqué via le groupe facebook ” Les mamans de SXM ” suite à différents échanges entre les mères de famille. Les membres de la page se sont rendu compte qu’il y avait plusieurs mamans victimes de harcèlement provenant d’un même individu et ont organisé un rendez-vous afin d’identifier l’homme.
Ce rendez-vous, c’est fait dans la zone de Hope-Estate samedi matin en présence de quelques membres de l’équipe locale de rugby “Archiball”. L’homme a rapidement avoué être en effet excité par les jeunes femmes qu’il contactait. Informé de la situation, la gendarmerie rapidement arrivée sur les lieux a amené l’individu après quelques instants sans doute afin de vérifier son identité.
A priori, dans un premier temps, il serait déjà connu de la justice pour des faits similaires reproché sur l’île de Saint-Barthélemy.
Dans le week end, les enquêteurs de la police judiciaire ont mis en évidence une fiche de recherche et d’identification troublante et ont supposé un instant que cette personne serait impliquée en France métropolitaine pour tentative d’enlèvement de mineur à Beaucaire (30).
Malheureusement, cette fiche à fait l’objet d’un partage sur le réseau social Facebook avant d’être confirmée par les autorités.
IL EST IMPORTANT DE PRENDRE CONNAISSANCE DE CETTE INFORMATION:
Contrairement aux rumeurs qui fusent sur les réseaux sociaux depuis ce matin, cette personne n’est pas recherchée en Métropole !
Placé en garde à vue quelques heures, il a été naturellement relaxé, les enquêteurs n’ayant pas pu faire le moindre rapprochement avec l’individu recherché.
Ni le tatouage d’identification clairement détaillé sur la fiche n’a été découvert ni la présence de celui-ci en métropole au moment des faits n’a permis à la gendarmerie d’impliquer l’homme.
Avant que les réseaux sociaux s’emballent, il est toujours préférable de laisser la gendarmerie procéder aux investigations et il nous semble important de vous rappeler ce qui suit:
“Toute diffusion d’images, de récits et de textes par des moyens de communication au public par voie électronique portant atteinte à l’honneur d’une personne physique ou morale est sévèrement puni par la loi.
Il s’agit de circonstances aggravantes sur la diffamation désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l’honneur d’une personne physique ou morale.“