Crash en Égypte : les boîtes noires ont parlé et confirment le caractère brutal et soudain de la catastrophe
Une semaine après le crash qui a coûté la vie aux 224 personnes à bord, la thèse d’une bombe ayant explosé dans l’Airbus de la compagnie russe Metrojet 23 minutes après son décollage semble désormais s’imposer.
Le décryptage de l’enregistreur des données de vol (Flight Data Recorder) et de l’enregistreur des voix dans le cockpit (Cockpit Voice Recorder) révèle que tout était normal, aussi bien au niveau des instruments que des conversations, jusqu’à la 24e minute de vol. Alors, les deux enregistreurs ont brutalement cessé de fonctionner. Un comportement symptomatique d’une ” très soudaine décompression explosive ” , selon une source proche de l’enquête.
Les enquêteurs, au vu des informations des boîtes noires mais aussi de constatations sur les lieux du crash et de leur expérience, privilégient fortement la thèse de l’attentat. La piste d’un incendie ou d’une défaillance technique s’éloigne, car les enregistreurs ou/et les pilotes en auraient fait état.