Frontière invisible = contrôles inexistants ?
Aucuns contrôles ne sont visibles à la frontière entre Saint-Martin et Sint-Maarten. Pourtant, la partie française de l’ile devrait être soumise aux mêmes règles qu’en métropole sur ce point.
Le 17 novembre 2015 l’état d’urgence est étendu à Saint-Martin et aux départements d’outre-mer. Le contrôle des frontières a également été rétabli et l’espace Schengen ne permet plus, pour le moment, la libre circulation des personnes sans un contrôle approfondi systématique. À l’extérieur de l’espace Schengen les contrôles sont également renforcés, y compris pour les ressortissants européens.
On peut se poser la question du cas de Saint-Martin, partagé entre une partie française faisant partie de l’Union Européenne et une partie hollandaise indépendante, ne faisant donc pas partie de l’espace Schengen. Ou sont les contrôles ? Aucunes mesures n’ont été prises au lendemain des attentats. Pourtant, la frontière pourrait, et devrait, être contrôlée à quatre endroits sur l’île : Oyster Pond, Quartier d’Orléans, Terres-Basses et Cole bay.
Le communiqué de la préfecture de Saint-Martin sur l’état d’urgence stipule que « les renforcements des moyens destinés aux forces de police, de gendarmerie, des douanes et de la Justice s’appliqueront également dans l’ensemble des Outre-mer ». Une raison supplémentaire de considérer ces contrôles légitimes.