Un point sur le contrat local de santé (CLS) a été fait ce matin à la collectivité. La préfète Anne Laubies, la vice-présidente de la collectivité Ramona Connor et Patrice Richard, directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Les 6 point du CLS ont été abordés et voici ce qui en ressort :
1ère action : la diminution du surpoids et de l’obésité en insistant sur la nutrition et l’activité physique Des parcours de santé devraient être mis en place dans plusieurs quartiers de l’île avec des éducateurs sportifs présents tous les jours. Le premier parcours de santé devrait voir le jour le premier trimestre 2016.
2ème action : la diminution de l’incidence des maladies vectorielles avec de la prévention et des actions autour de la dingue, du chikungunyaet du zika, une maladie présente au Brésil et qui peut notamment affecter plus dangereusement le femmes enceintes.
3ème action : la mise en place d’un conseil local en santé mentale. Le but est dépister, particulièrement chez les plus jeunes, les signes de mal-être et traiter chaque situation individuellement.
4ème action : la diminution de l’incidence des handicaps non décelés comme l’autisme ou la maladie d’Alzheimer. Des manifestations doivent être organisées autour de ces maladies. Le dépistage précoce des enfants présentant des signes de retard de développement et une formation de la famille et des proches des victimes d’Alzheimer doit être mis en place en 2016. Un stand de prévention et d’information sur l’autisme était d’ailleurs présent à la collectivité ce matin.
5ème action : la mise en œuvre du plan santé jeunes. Informer les jeunes de leur accès aux droits, la mise en place du passeport santé, l’inauguration de l’espace santé jeunes sont mis en place ou vont l’être bientôt.
6ème action : la création du plan médico-social. Plus de places crées au pôle vieillesse et la création d’un pôle handicap. L’autorisation et le financement national sont attendu pour une mise en place prochaine.
Pour conclure, Patrice Richard assure que « les choses avancent. On s’est donné trois ans pour que tout se mettre en place ».