Plage du Galion : Vases communicants ?
La moitié de la plage du Galion occupée par les transats d’un seul restaurateur qui à laissé gracieusement la partie sans ombre pour les familles désireuses de farnienter et pique-niquer…
C’est le constat amer d’un lecteur qui s’insurge clairement sur une situation scandaleuse au vu des dernières interdictions de la plage de Grand-Case et de la position claire de la présidente à ce sujet.
“Cette multiplication des transats (payants et déjà envahissants les années précédentes) est-elle la conséquence de l’interdiction des transats à Grand-Case ? Au moins là, ils étaient gratuits !” nous confie-t-il. “Quels sont les termes de son contrat AOT qui le lie à la Collectivité ? A moins que ce soit avec la Réserve Naturelle ? Ce contrat stipule-t-il avec précision l’espace qui lui est accordé ou bien la plage du Galion doit-elle être considérée comme un espace totalement privé ! Car nous ne sommes qu’au début de la saison ; j’ai bien peur que les transats continuent de s’étaler sur le front de mer au détriment de la population locale…” termine-il effaré et agacé.
Il est vrai que cela se passe au Galion et non pas sur le secteur de grand-case. Il ne s’agit pas des mêmes “restaurateurs” par ailleurs. Cependant, sur une zone officielle de la réserve naturelle, il existe un doute profond sur la ou les motivation(s) de la collectivité pour la sauvegarde du littoral Saint-Martinois.
Cependant, peut être que le restaurateur sur le secteur du Galion à une autorisation spéciale, ce qui est peu probable, mais pas impossible ! On a déjà vu des aberrations dans bien des cas sur le sujet dans la gestion du littoral par la collectivité, pour mémoire, l’exemple de l’AOT AW33 de la baie orientale !
Cela demande un éclaircissement de notre présidente que nous allons solliciter dès lundi, Aline Hanson étant si soucieuse de faire appliquer la réglementation en matière d’occupation du domaine public comme elle l’avait si clairement souligné le 3 novembre 2015 pour la plage de Grand-Case.