Une autorisation qui est donc strictement limitée à cette période particulière et qui ne serait donc valable que jusqu’à la fin du mois de février.
L’arrêté précise que les élèves policiers ne sont pas concernés, que “le chef de service peut restreindre cette possibilité par des décisions individuelles motivées”, que “le port de l’arme hors service n’est alors pas conditionné au port du gilet pare-balles individuel” et que “ces dispositions sont également applicables au trajet entre le domicile et le lieu de travail”.
Les syndicats de policiers qui avaient réclamé cette autorisation du port d’arme hors service avait donné deux exemples récents : celui d’un commissaire présent au Bataclan, sans arme, au moment de l’attaque, et celui d’un gardien de la paix parisien hors service, tué alors qu’il était pris pour cible à la terrasse d’un café. Deux cas hors état d’urgence. Dans la même situation, en mars prochain, ces deux policiers devraient encore affronter sans arme des terroristes.