La SEMSAMAR en Guyane : le bien-être des habitants au coeur des aménagements

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La SEMSAMAR en Guyane : le bien-être des habitants au coeur des aménagements
Par Anne Ceffrey 23 Jan 2016 12:11

La visite des constructions de la SEMSAMAR en Guyane continue. Chapitre 2 : la ville de Macouria et du quartier Saint-Agathe, la ZAC de Soula et la visite de la résidence du Clos de Montjoly.

Le deuxième jour de visite des chantiers de la SEMSAMAR en Guyane est l’occasion de s’arrêter dans la ville de Macouria, qui compte près de 10 000 habitants. Ici, la société d’économie mixte Saint-Martinoise a travaillé dans le quartier de Sainte-Agathe où des logements mais aussi des aménagements ont été crées. Le chargé d’opération, Eric Luques explique qu’il y a ici 13 hectares disponibles et les logements ont été construits en îlots par 3 architectes différents, en maisons individuelles ou en logements collectifs avec des commerces de proximité au rez-de-chaussée dans certains cas. Ici aussi le but n’est pas seulement de créer du logements social en location, mais de créer de véritables quartiers, vivants, où les habitants puissent s’approprier leur « chez-eux » et continuent d’embellir leur quartier. Sur Sainte-Agathe, la SEMSAMAR n’a pas été le seul opérateur à entreprendre des constructions et a été rejoint par des organismes locaux comme la SIGUY ou la SIMKO.

Les logements sociaux créeé à Sainte-Agathe par la SEMSAMAR

Au niveau des constructions de la SEMSAMAR ce sont 450 logements qui ont été crées, dont les premiers ont été livrés en 2013 et les derniers ont déjà trouvé des locataires qui devraient emménager dans les semaines à venir. Patricia Weirback, responsable du service gestion location du pôle Guyane explique que les habitants ne seront pas seulement originaires de Macouria, ici encore c’est la mixité qui prime !

Les prix de ces logements sont plafonnés par l’état et un T4 à Saint-Agathe coutera entre 500 et 600€ par mois (hors charges) avec une terrasse, un jardin et un abris-voiture devant la maison. Selon Patricia Weirback, les locataires sont satisfaits de ces aménagements : « les gens n’ont pas l’impression d’être dans du logements social et c’est justement ce que nous voulons. On a voulu montrer qu’avec les mêmes moyens on pouvait faire mieux ». Pari réussi ! On est ici très loin de l’image traditionnelle donnée aux logements sociaux. L’accent est mis sur le bien être, avec des choix de matérieux précis et différents, des aménagements extérieurs avec beaucoup de plantations par exemple, des carbets aménagés à l’extérieur pour créer des points de convivialité etc.

Beaucoup de commerces de proximité continuent d’être aménagés et des équipements comme une gendarmerie et une crèche de 60 places doivent voir le jour.

Mais le travail ne s’arrête pas non plus à la seule construction de bâtiments, il y a un véritable accompagnement des habitants après leur installation : sensibiliser les locataires à l’entretien, des sortes de « questionnaires satisfaction » distribués pour détecter les éventuels problèmes, les régler et faire en sorte que chacun respecte les règles pour vivre ensemble dans les meilleures conditions.

Sur la ZAC (Zone d’aménagement concerté) de Soula, toujours sur la commune de Macouria, c’était un autre défi pour la SEMSAMAR : acheter des logements bruts, construits par l’EPAG (Etablissement Public D’Aménagement En Guyane) et les rendre habitables. 11 îlots, soit près de 250 logements, ont été acquis, 160 logements ont déjà été livrés, il y a deux ans pour certains. Des T3, T4 et T5 sont disponibles. La SEMSAMAR s’occupe ici aussi de la création de commerces de proximité.

La création d’un logement coûte environ 170 000 euros, quel que soit le secteur géographique. A Saint-Agathe, les opérations menées par la SEM ont représenté un coût total de 20 millions d’euros.

Logements créés par la SEMSAMAR dans la ville de Remire-Montjoly.

Dernière visite : le Clos de Montjoly, dans la ville de Remire-Montjoly, en banlieue de Cayenne. Un quartier spécial, puisque les logements sont en location ou en accession et composé de logements sociaux ou intermédiaires. Il est possible d’acquérir un T3 avec 180 000 euros et un T5 avec 240 000 euros par exemple. Sur les 93 logements mis en vente 24 villas individuelles ont été vendues, le reste est sous forme de maisons de ville ou duplex. Dans ce projet, un tiers des constructions est pour du social, un tiers représente des logements intermédiaires et un tiers libre (maisons privées mises en vente), toujours dans un souci de créer des quartiers où règne la mixité sociale. En s’y baladant, impossible de se rendre compte de l’extérieur de la différence entre les logements sociaux et les logements libres… Bien loin de l’image traditionnelle qu’on peut avoir des logements sociaux!

Le dernier jour de visite, à venir, a été consacrée à un projet complétement différent, bien loin de la construction de logements ! La SEMSAMAR a également organisé une soirée pour les vœux et les 10 ans de son pôle en Guyane. A suivre…

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