L’ONU demande au pays touchés par le Zika de donner accès à la contraception et à l’avortement
Le virus du Zika connaît une propagation très rapide qui pousse les institutions à donner de nouvelles recommandations. Après L’OMS c’est l’ONU qui voudrait que les femmes aient accès à la contraception et à l’avortement dans les pays concernés.
Après que l’OMS ait décrété une urgence de santé publique de portée mondiale, c’est l’ONU qui donne ses première recommandations. L’Organisation des Nations Unies a demandé aux pays touchés par le Zika de donner accès aux femmes à la contraception et à l’avortement, à cause des malformations que pourrait causer le virus au fœtus.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme vise évidemment l’Amérique du Sud, continent le plus touché par le virus, où certains pays n’autorisent pas la pilule et l’avortement. Beaucoup de pays ont plutôt déconseillé aux femmes ne pas tomber enceintes.
La chargée de communication du Haut Commissaire aux droit de l’homme a tenue à régir : «Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d’empêcher la grossesse ?»
Au Brésil par exemple, pays le plus touché par le Zika, l’IVG est autorisé seulement en cas de viol, de mise en danger de la vie de la mère, en cas d’anencéphalie (absence de cerveau).
L’OMS vient également de faire une nouvelle annonce et demande de réduire les dons de sang des voyageurs provenant de pays à risque pour éviter la propagation du virus.