En raison du passage de ce cyclone, les Fidji sont en alerte maximale, ce qui a conduit les autorités à déplacer 300.000 habitants vers des îles limitrophes et moins exposées au passage de Winston.
Winston génère des rafales de vent a plus de 300 km/h et de fortes pluies ainsi que des vagues de plus de 10 m autour du centre du cyclone. Les orages qui l’entourent se montrent violents bien qu’éloignés de la zone de vent les plus forts.
L’électricité a été coupée sur l’île principale, ont rapporté les médias locaux. “Cette méga tempête peut potentiellement provoquer des dégâts catastrophiques dans cet archipel fréquenté par des centaines de milliers de touristes chaque année”, a prévenu Iris Low-McKenzie, présidente de l’organisation Save the Children Fiji.
La tempête avait déjà brièvement touché l’île de Vanua Levu, plus au nord, samedi après-midi (heure locale), où des toits de maisons et des arbres ont été arrachés, selon les médias.
“Je n’ai jamais vu un cyclone aussi violent en soixante ans”, a déclaré au téléphone à l’AFP un habitant, Zalim Hussein. “Nous avons tous très peur et nous espérons qu’il passera vite”.
Le directeur de la gestion des catastrophes, Akapusi Tuifagalele, a précisé au site Fijilive que 758 centres d’évacuation avaient été préparés, dans cet archipel mélanésien de quelque 900.000 habitants.
Fiji Airways, Virgin Australia et Jetstar ont tous annulés leurs vols pour cette destination touristique très prisée des Australiens et Néo-Zélandais notamment. Les autorités ont imposé un couvre-feu dans l’archipel samedi soir, le Premier ministre expliquant qu’il était trop dangereux de sortir. “Ne laissez personne sortir pendant la tempête. Le risque d’être touché par des débris volants est très grand”, a-t-il dit.