Séquence dans l’émission ” Touche pas à mon poste ” du 19 avril 2016 : mise en garde de D8
Le 19 avril dernier, le chroniqueur Gilles Verdez avait reçu une claque en cherchant à embrasser le rappeur. La séquence avait été diffusée en direct.
Rappelant que c’était la quatrième fois de l’année qu’il était amené à se prononcer sur l’émission, le CSA a jugé ce lundi 9 mai que Gilles Verdez avait été frappé ” à la suite d’une provocation de sa part “. L’autorité estime en outre que Cyril Hanouna est ” l’instigateur réel ” de cette séquence.
Pour l’instance indépendante, il est regrettable que Cyril Hanouna ” ait pu faire part de son envie de représailles, dans une émission qui est notamment suivie par un public jeune, tout en faisant mine de ne pas rendre l’antenne “.
Visiblement, le CSA n’est pas fan de l’animateur vedette de D8…
Date de publication : lundi 09 mai 2016
Assemblée plénière du 4 mai 2016
Séquence dans l’émission ” Touche pas à mon poste ” du 19 avril 2016 : mise en garde de D8
Une séquence de l’émission Touche pas à mon poste diffusée sur D8 le 19 avril 2016, au cours de laquelle un chroniqueur a été frappé à la suite d’une provocation de sa part, a fait l’objet de nombreuses plaintes de téléspectateurs.
Le Conseil a examiné cette séquence. Il regrette que cette provocation ait été diffusée en direct sur D8 et que l’animateur, instigateur réel de celle-ci, ait pu faire part de son envie de représailles, dans une émission qui est notamment suivie par un public jeune, tout en faisant mine de ne pas rendre l’antenne. Le CSA relève l’ampleur donnée à cet incident à l’initiative de l’animateur de Touche pas à mon poste qui a alimenté la polémique le jour même et le lendemain.
Le Conseil déplore ainsi que les responsables de la chaîne n’aient pas pu ou voulu assurer une véritable maîtrise de l’antenne. Il leur a écrit et rappelé les dispositions de l’article 2-2-1 de la convention de la chaîne, qui prévoit que ” L’éditeur est responsable du contenu des émissions qu’il diffuse. Il conserve en toutes circonstances la maîtrise de son antenne “. Même en prenant en compte le ton prétendument humoristique adopté pour la séquence, le Conseil, qui a été conduit à intervenir pour la quatrième fois en moins d’une année concernant cette émission, exprime par une mise en garde sa vive préoccupation du fait de la récurrence de débordements.