“Le BEA confirme qu’il y a eu des messages Acars émis par l’avion indiquant qu’il y eu de la fumée en cabine peu avant la rupture des transmissions de données”, a déclaré un porte-parole du BEA à l’AFP, indiquant toutefois que cela ne permet pas d’établir des conclusions sur les causes du crash. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault a, de son côté, martelé que “toutes les hypothèses sont examinées et aucune n’est privilégiée”, après avoir rencontré, à Paris, les familles de victimes.
Ces informations avaient été rapportées dans la nuit par la presse américaine. “Une fumée intense a déclenché des alarmes dans la partie avant de l’appareil, où sont situées des parties vitales de son électronique de bord”, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches de l’enquête non identifiées. “Les messages d’erreur durent environ deux minutes, alertant l’équipage au sujet de fumée détectée dans des toilettes et un compartiment” situé sous le plancher du cockpit de l’avion, poursuit le WSJ.
Selon le quotidien, “ce compartiment contient une partie cruciale de l’ordinateur de contrôle de vol” de l’appareil qui, selon les messages, s’est mis “à mal fonctionner”.
La marine égyptienne a découvert de premiers débris et des restes humains dans la zone de Méditerranée orientale où on a perdu la trace du vol MS804.
“La marine égyptienne a pu récupérer de nouveaux débris de l’avion, certains effets appartenant à des passagers ainsi que des restes humains et des fauteuils d’avion”, a précisé en Egypte le ministère de l’Aviation civile dans un communiqué. Des débris dont les premières images ont été rendues publiques samedi matin, sur le compte Twitter de l’armée égyptienne. On peut y voir des morceaux de l’appareil, du tissu et un gilet de sauvetage.
Sources : France 24 / WSJ / Twitter