Les syndicalistes et autres sympathisants, munis de pancartes, étaient sur le pied de guerre depuis 7h00 devant les entrées du hall d’accueil de la Collectivité. Si l’ambiance était plutôt cool, la détermination était de rigueur.
Albert Blake, représentant de la CGTG de Saint-Martin, regrettait le silence des élus de la Com et menaçait de prolonger la grève, « cela va dépendre de la Collectivité pour laquelle nous travaillons depuis de nombreuses années ».
Le représentant de la CGTG déplorait que certains agents territoriaux ne soient pas assez impliqués dans ce mouvement, « la Collectivité a ses influences et certaines personnes peuvent avoir peur de cette influence ». Albert Blake estimait que la grève pouvait se prolonger s’il n’y avait pas d’accord, « nous ne voulons pas en arriver là. Le but, c’est de trouver des solutions. La grève c’est le dernier recours ! ».
Que fait le contrôle de légalité ?
Membre du CHSCT et de la CAP, mais aussi syndicaliste, Elie Touzé affirme que leurs exigences n’ont « rien de spécial. Nous voulons juste l’application de la loi ». Depuis les élections syndicales de décembre 2014 « jusqu’à aujourd’hui, aucune des instances représentatives ; CAP, CT, CHSCT, n’ont été installées correctement, alors que ce sont des choses obligatoires ».
Les syndicats estiment que le parcours professionnel des agents territoriaux est paralysé et qu’il n’y a aucune évolution. Par ailleurs, Touzé affirme que certaines décisions se prennent sans avoir recours aux instances représentatives, « alors que c’est une obligation. Que fait le contrôle de légalité ? Pourquoi la préfecture ne rejette pas ces arrêtés illégaux ? Aujourd’hui nous voulons des explications et que la réglementation soit respectée ».
La situation s’est finalement débloquée après une rencontre avec la présidente Aline Hanson, le directeur des ressources humaines, Vernon Roper et Philippe Millon, directeur général des services. Un protocole d’accord a été signé, interrompant ainsi la poursuite du conflit. « Une fin provisoire, car nous restons très vigilant », poursuit Elie Touzé.
Une rencontre à huis clos va se dérouler ce mercredi 25 mai pour traiter les points de revendications. Points qui devront être respectés par les élus de la Com, « sous peine d’une reprise de la grève », avertissent les syndicats.
Octavi de Lloà