J’adresse mes sincères condoléances à toutes les familles victimes et endeuillées. J’éprouve une immense tristesse. Dans de telles circonstances, nous devons être solidaire et soutenir moralement les familles en souffrance. Quand bien même, j’entends aussi ceux qui disent que ce n’est pas à travers de belles paroles que ces actes odieux disparaîtront dans notre île.
Notre société doit retrouver calme et apaisement. Nous ne réglerons rien dans l’agitation et sous le coup de l’émotion.
La violence qui sévit dans nos quartiers, dans nos familles et dans nos foyers doit cesser.
Nous pleurons nos proches, nos amis ou de simples connaissances disparus à cause d’actes de violence physique, verbale ou psychologique, quasiment toutes les semaines.
Saint-Martin est désormais ravagée par la douleur et le repli sur soi. C’est le signe ultime que notre pays court un grave danger. Le danger de l’égoïsme, mais aussi celui du rejet de l’autre qui mine notre société.
C’est dans ce contexte empreint de gravité que j’appelle les familles, les jeunes, les aînés, les professionnels, les élus et l’ensemble de la population Saint-Martinoise à ne pas céder à la haine, à la peur et au pessimisme.
Nous devons refuser de toutes nos forces la violence et choisir le mieux vivre et le mieux-être ensemble.
Alors, si pour cela, nous devons lancer un diagnostic global de Saint-Martin, pour y apporter de vraies réflexions qui dépassent de loin les seuls programmes politiques, faisons-le. Mettons-nous ensemble, avec toutes les composantes Saint-Martinoises, mais aussi avec l’aide extérieure s’il le faut pour l’intérêt supérieur de notre population.
L’Amour universel est plus fort que la haine. Les intelligences conjuguées doivent se mettre au service de notre territoire pour sortir de cette impasse. Continuons sans relâche à délivrer des messages de paix et diffusons-les largement autour de nous pour que Saint-Martin retrouve sa sécurité et sa sérénité.
Jeudi 14 juillet 2016
Jules CHARVILLE
Conseiller Territorial