Ségolène Royal assure que « mettre en sécurité les Antillais et les nombreux visiteurs des Antilles françaises, vis-à-vis des risques naturels et en particulier du risque sismique, c’est un chantier-clé de la politique de prévention des risques ».
L’Etat a investi, entre 2005 et 2015, un montant de 350 M€ pour le « Plan Séisme Antilles » qui « a déjà permis de réhabiliter ou de reconstruire 36 écoles et 2 collèges, de mettre en sécurité les habitants de 2300 logements sociaux et de reconstruire des bâtiments de gestion de crise, des casernes de pompiers et les deux états-majors de Guadeloupe et de Martinique », affirme la ministre Royal. Ceci en mobilisant ses crédits budgétaires ainsi que le fonds de prévention des risques naturels.
L’étendue des travaux à mener oblige à accélérer le rythme de progression des travaux de consolidation parasismique. Pour George Pau-Langevin, « les études menées depuis une quinzaine d’années ont montré un fort niveau de vulnérabilité des populations antillaises et la nécessité d’agir rapidement. Devant les enjeux, le gouvernement a décidé de faire de la prévention du risque sismique aux Antilles une de ses priorités ».
Une impulsion qui doit permettre au « Plan Séisme Antilles » de hâter l’exécution des travaux et de conforter la prévention du risque sismique aux Antilles. « Une deuxième phase du plan est donc engagée en étroite concertation avec les collectivités territoriales des Antilles et les acteurs de la prévention du risque sismique, sur la base d’objectifs ambitieux, partagés et réalistes », selon la ministre Pau-Langevin.
Ainsi, pour la période 2016/2020, Ségolène Royal assure que « l’Etat prévoit d’engager globalement 450 millions d’euros pour conforter ou reconstruire 120 établissements scolaires, une quinzaine de casernes de pompiers et près de 3000 logements sociaux ». Soit une augmentation de budget de 30% par rapport à la première phase du « Plan Séisme Antilles ».
« La concertation, déjà bien engagée avec les collectivités concernées des Antilles, va se poursuivre sous le pilotage des préfets », poursuit George Pau-Langevin, « de façon à finaliser dans les toutes prochaines semaines les objectifs et les financements complémentaires à ceux de l’État, notamment les fonds européens et ceux des collectivités territoriales ».
Un nouvel investissement de l’Etat qui, selon le gouvernement, « illustre sa volonté et son engagement pour accompagner les mesures de sécurité indispensables à la population antillaise ».
Octavi de Lloà