36ème marathon de l’année pour David Redor ! Marathon de Grand Island : Une belle et sympathique promenade dans la campagne du Nebraska
Je viens d’arriver à Omaha, Nebraska, quatre jours après cette course de folie dans le Colorado la semaine dernière, et je le sens encore dans mes jambes. Je passe donc deux jours entiers à me reposer avant le marathon de Grand Island car la récupération après une course comme Pikes Peak est un peu plus longue que d’habitude. Mon Immun’Âge® m’est là encore plus que jamais d’un précieux secours.
Samedi matin, le réveil sonne à 3 heures et j’en ai dormi autant. Un peu fatigué donc, et je n’ai pas très faim car j’ai bien mangé la veille. Je grignoterai en route car j’ai plus de 240 km de trajet jusqu’au départ. Je prends juste mon Immun’Âge® et en route.
J’arrive à Grand Island après deux heures quinze de route et il y a un épais brouillard. Je rate une première fois l’entrée de la fête foraine où se situent le départ et l’arrivée, puis finis par la trouver. Il est six heures et le départ est à six heures trente. Je me gare, vais vite chercher mon sac et mon dossard, fais un petit tour aux toilettes, dépose mon sac au « Gear check » et me voilà sur la ligne de départ. L’hymne national est chanté et le départ donné dans la foulée. Le brouillard est toujours présent et la visibilité très réduite. Il fait un peu frais mais juste ce qu’il faut, et la température est idéale pour courir.
Nous quittons l’espace de la fête foraine pour courir le long d’une grande artère de la ville. Aujourd’hui, je décide (par obligation) de courir sur un petit rythme car j’ai encore des séquelles de dimanche dernier. Au kilomètre 4, nous quittons ce grand boulevard pour courir sur une promenade qui sert également de grande piste cyclable. Je passe le 5ème km en 31 minutes. Nous attaquons maintenant la campagne et traversons les immenses champs de maïs. Le soleil se lève et les lueurs du jour sont superbes. J’arrive au 10ème km en 1h06min toujours sans forcer la machine.
Le parcours est vraiment tout plat et sans aucune difficulté. Nous quittons par moment cette promenade pour courir sur des routes de campagne qui, je suppose, sont fermées au public car on ne croise aucun véhicule. Tout est très vert autour de nous et la course très plaisante.
J’arrive au 15ème km en 1h41min, au 20ème en 2h17min et le semi-marathon est bouclé en 2h25min. Le soleil brille, mais nous ne le sentons pas chauffer car nous sommes rafraîchis par un petit air qui est le bienvenu. Nous traversons plusieurs parcs publics très bien entretenus où des écureuils et des oies traversent devant nous.
Les animations musicales sont nombreuses et variées ; l’ambiance est très sympa malgré l’absence de public, mais les nombreux volontaires sont là pour nous encourager.
Je passe les 25 km en 2h54min et j’atteins le 30ème km en 3h35min. Les intersections sont très bien surveillées par les volontaires, et les croisements importants gérés par la police qui ne manque pas de nous applaudir et nous encourager. Je me sens bien sur mon petit tempo et je sens que je n’aggrave pas mon cas en ce qui concerne mes jambes, donc tout va bien.
La promenade nous emmène en ville, le long d’une rivière ou encore dans le parc d’un musée, et le parcours est toujours aussi agréable et surtout sans aucune difficulté : cela ne pouvait pas mieux tomber pour moi. Nous sentons le soleil chauffer depuis un petit moment mais très légèrement car le petit air frais aura été présent tout au long de la course.
A partir du 29ème kilomètre, nous allons de nouveau courir sur une grande artère de la ville et ce pendant environ 10 kilomètres. Ce sera la partie la moins enthousiasmante du marathon car nous faisons un aller-retour sur ce grand boulevard. C’est un peu long mais je croiserai deux coureurs avec qui j’ai couru à quatre reprises cette année. Nous nous saluons, encourageons et continuons chacun notre course.
J’arrive au 35ème km en 4h18min et les 40km sont passés en 5h03min. Je termine tout doucement cette sympathique course en 5h23min et la ligne d’arrivée sera franchie avec 700 mètres de plus en 5h28min30s.
Je récupère ma médaille, me ravitaille mais ne m’attarde pas car j’ai encore un peu plus de deux heures de route avant de pouvoir me reposer.
Le premier atout de cette course est bien évidemment l’absence de difficulté car la totalité du parcours est absolument plat. Ce marathon se targue d’être le plus plat du pays et je le confirme. L’ambiance était bonne malgré l’absence de public et les encouragements nombreux de la part des sympathiques volontaires. Les paysages furent divers et variés, notre sécurité était parfaitement assurée et les ravitaillements à la hauteur, le tout pour un prix plus que correct (75 $) ! Un exemple à suivre.
Je recommande donc volontiers cette course et spécialement à ceux qui débutent ou à ceux qui voudraient faire un chrono sur marathon : c’est la course idéale car il est vraiment très rare de croiser un parcours aussi plat.
Je vous donne rendez-vous samedi prochain dans l’Oklahoma avec une petite surprise ! Bonne semaine à tous.
David