L’ancien président est suspecté d’avoir dépassé le plafond des dépenses électorales autorisé, d’avoir “omis de respecter les formalités d’établissement du compte de campagne” et d’avoir “fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés”.
Après les magistrats du parquet, qui viennent de communiquer leur avis, ce sera ensuite aux juges d’instruction de se prononcer dans les mois qui viennent pour savoir si oui ou non, Nicolas Sarkozy doit être renvoyé avec les autres protagonistes.
A souligner que si Nicolas Sarkozy venait à être élu président de la République en mai prochain tout en étant renvoyé devant le tribunal, protégé par l’immunité présidentielle, il ne pourra pas être jugé durant son mandat mais seulement après, à partir de 2022.