« Ca fait plus d’un an qu’on travaille sur cette convention et le but est de contribuer à l’ouverture de l’école sur l’entreprise », affirme le président de la CCISM, Jean Arnell. Ce dernier souhaite, avec ce partenariat, qu’il n’y ait « aucun jeune sans stage, que ce soit les collégiens ou les lycéens (…) Nous sommes dans un monde qui change très rapidement, il faut que les jeunes s’approprient ce monde d’entreprise au plus jeune âge ».
Partenaire important de l’Education Nationale, le SESSAD (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile), dirigé par Fernand Semedo, a la possibilité, avec cette convention, de pouvoir aller dans les écoles et apporter un accompagnement à la fois éducatif, mais surtout un accompagnement thérapeutique.
La convention permet au SESSAD de sortir les enfants des écoles pour les emmener dans les locaux du SESSAD, où il y a du matériel pour les différentes actions et activités des enfants qui leur permettent d’évoluer dans de meilleures conditions.
La présidente Aline Hanson a cosigné, avec le recteur Camille Galap, la reconduction pour trois ans de la convention « Arts et culture ». « Les enfants ont du talent », estime la présidente, « un potentiel qui ne demande qu’à s’épanouir dans le cadre scolaire », aussi « on tend à les faire s’épanouir dans les centres culturels. Ils ont des dons, il faut leur donner leur chance ».
Le recteur Galap a demandé à son représentant à Saint-Martin, Michel Sanz, de réfléchir à la mise en place de classes aménagées, « soit en musique, soit en théâtre, afin d’amener des jeunes, qui sont assez éloignés de la culture, à se mettre dans une dynamique ».
La dernière signature de convention a eu lieu avec la Collectivité et l’office de tourisme de Saint-Martin. Une signature qui est également une reconduction de convention. Pour la présidente de l’office de tourisme, Jeanne Rogers-Vanterpool, « depuis de nombreuses années, le tourisme représente la recette la plus importante de l’exportation mondiale. Et l’industrie touristique, quand elle est bien gérée, génère des revenus substantiels et des emplois durables ».
Camille Galap estime que les questions liées au tourisme sont des questions fondamentales et qu’il est nécessaire que tous les jeunes formés dans l’Académie de Guadeloupe « soient en mesure de parler de leur territoire, de bien le connaître, pour pouvoir le valoriser partout où ils iront dans le monde, et qu’ils soient, en quelque sorte, les ambassadeurs de ces territoires ».
Pour le recteur, l’atout supplémentaire des jeunes saint-martinois est la question liée à la langue vivante. « Vous maîtrisez l’anglais, c’est un avantage énorme au regard de ce qu’on peut trouver dans toutes les autres Académies de France. Saint-Martin est un petit laboratoire qui a vocation à être reconnu au niveau national et international, et tout ce que vous faites à Saint-Martin, tout ce qu’on accompagne en tant qu’Education Nationale, est valorisé » ;
Octavi de Lloà