Auberge de mer : Une marche pour s’expliquer… mais expliquer quoi ?
Les commerçants de l’auberge de mer sont désormais constitués en association loi 1901 et ne lâcheront “rien” !
VENEZ NOMBREUX POUR SOUTENIR LES COMMERÇANTS DE L’AUBERGE DE MER CE MERCREDI 5 DECEMBRE A 8 HEURE
Venant à leur rencontre, et portant tout mon soutien, c’est ce que j’ai pu entendre, ce mardi 4 décembre, dans les locaux pourtant bien debout, ressemblant encore à une scène de film de fin du monde, tant l’état du site 15 mois après le passage d’Irma est délabré et où l’éclairage public ne semble pas être non plus la priorité de la Collectivité et/ou de la Semsamar, pourtant gestionnaire du bâtiment.
Demain mercredi 5 décembre, une marche vers la Collectivité de Saint-Martin à 8 h pour exprimer leur colère, dans l’espoir de rencontrer le président Daniel Gibbs. Il semble cependant que la sourde oreille prenne le dessus dans une affaire qui pourrait être bien plus complexe qu’il n’y parait. D’étranges éléments semblent mettre en évidence des incohérences troublantes sur les méthodes employées par la Collectivité et la Semsamar pour “dégager” les commerçants du site historique de la Marina.
Les avis des commerçants sur le sujet sont concordants et susceptibles d’interroger également la préfecture sur certaines irrégularités éventuelles que le dossier pourrait pointer. Rien pour autant de suffisants à cette heure pour flageller qui que ce soit. Il est vrai qu’a ce stade, les explications crédibles manquent cruellement pour expliquer aux commerçants qu’ils vont très probablement se retrouver à la “rue” et surtout avec de telles méthodes expéditives.
Il faut souligner que la Semsamar mettrait à disposition des commerçants des “préfa” tout équipé le temps des travaux. Irresponsable et inacceptable d’après Frantz qui a alors investi plus de cinquante mille euros dans des travaux de rénovation après Irma de son restaurant.
Pour autant, un rapport d’expertise contradictoire à été déposé au tribunal administratif, prouvant avec précisions, selon eux, de la non-dangerosité du bâtiment contrairement au rapport qui aurait amené le président de la Collectivité à valider un arrêté portant péril ordinaire.
Les travaux de démolition de l’auberge de mer avaient démarré lundi 26 novembre, les commerçants ayant été informés par voie d’huissier quelques jours plus tôt du lancement du chantier sans aucune forme de procès.
Le mercredi 28 novembre, une cinquantaine de personnes étaient venues soutenir les commerçants de l’auberge de mer, consistant à bloquer le chantier de démolition dans le calme. Les ouvriers avaient quitté les lieux dès le début de la manifestation, sans aucune violence. La circulation avait aussi été entravée par un véhicule garé en travers de la route rapidement remplacé, pour des mesures de sécurité, par la police territoriale et la gendarmerie, qui avaient rouvert la voie à 8 h 30.
Alors monsieur Daniel Gibbs, que fait-on ? S’interroge l’association de l’Auberge de mer dans le plus grand désarroi. La réponse dans les prochaines heures… Ou pas.
Image une : quelques commerçants et membres de l’association Auberge de Mer et Florent Letuvée, éditeur de SXMINFO
Florent Letuvée