Le bâtiment public dans lequel les commerçants exercent leur activité commerciale fait l’objet d’un arrêté de péril prononcé par la collectivité suite aux dommages causés par l’ouragan Irma. Inquiets pour leur avenir professionnel dans ce bâtiment de la Marina Royale, les commerçants attendaient des réponses du Président qui les a rassurés sur sa volonté de les accompagner pour trouver des solutions intermédiaires. Alors qu’il n’y a aucune obligation légale de reloger la douzaine de commerçants présents dans ce bâtiment, le Président Gibbs a tenu à leur apporter son soutien : « Je ne laissera pas tomber nos socio-professionnels qui sont installés dans ces locaux depuis plusieurs années et dont le commerce est le gagne-pain ».
A l’heure actuelle, la collectivité comme les commerçants attendent le verdict du juge des référés, qui doit se prononcer, le 10 décembre prochain, sur la pertinence des expertises et la nécessité ou pas de démolir le bâtiment. En attendant, les commerçants continuent à exercer leur activité.
Si l’ordre de démolition est confirmé par le juge, le Président proposera des solutions de relogement temporaires, notamment la possibilité d’installer des modules sur le parking attenant pour permettre aux commerçants d’exercer leur profession pendant la durée des travaux de rénovation de l’immeuble. Les demandes particulières seront analysées au cas par cas pour tenter de satisfaire chaque intervenant. Conscient des besoins des uns et des autres, le Président a cependant précisé que les solutions ne seront pas extensibles car dans la conjoncture actuelle, les solutions de relogement sont rares.
Si l’ordre de démolition est infirmé par le juge, les commerçants pourront rester dans les locaux et poursuivre leur activité sachant qu’à terme, la Collectivité prévoit un projet global de rénovation de la marina Port la Royale, dont les grandes lignes sont en cours de définition et dont les premières études (forme juridique et contenu du projet) pourront débuter début 2019, après la fin du contrat de concession à la Semsamar, qui se termine à la fin de cette année.
Les échanges avec les 5 commerçants présents ont été constructifs, le président a tenu à les rassurer sur la relation de confiance qui s’est instaurée et l’accompagnement de la collectivité. Une deuxième rencontre entre le Président et les commerçants sera organisée après la décision du juge.