Le texte ci-joint est publié , au nom de l’Union pour la démocratie, par madame Annette Philips, conseillère territoriale et Secrétaire de l’UD.
LA CLARTÉ ET LA TRANSPARENCE : LES DEUX BASES ESSENTIELLES LORSQUE L’ON VEUT GOUVERNER.
Au dernier Conseil territorial, le 24 mars dernier, Daniel Gibbs dénonçait la rétention d’information en considération du Rapport 2008 de l’Inspection générale des finances, non communiqué aux élus. Ce rapport faisait état des disfonctionnements des services de l’État mais aussi de ceux de la Collectivité. Daniel Gibbs en avait cité un extrait, mis entre ses mains, qui mettait en cause le fonctionnement budgétaire de la Collectivité. Cet incident soulignait déjà à quel point les choses nous sont cachées. Il y a quelques jours ce Rapport a été mis en ligne sur le site internet de l’élu en question. Le Groupe Union pour la démocratie est scandalisé!
Ce rapport, dont les principaux éléments sont relatés ci-après, n’a jamais été présenté au Conseil territorial ni au Comité exécutif et le Président de la Collectivité lui-même disait, lors du dernier Conseil territorial « ne pas l’avoir lu». Or les problèmes que nous vivons aujourd’hui auraient pu en grande partie être évités si les élus avaient eu voix au chapitre.
Résumons les quelques 60 pages de ce Rapport.
Rapport 2009 : Constatations de la Commission
Rapport 2009 : Aide accordée par l’État
Pour assister la COM dans ses démarches vers l’autonomie financière, l’État avait avancé certaines mesures d’aide transitoires, dont ;
Rapport 2009 : Recommandations majeures
L’État avait alors proposé certains axes à prioriser, dont notamment;
COMMENTAIRES GÉNÉRAUX.
Comment peut-on, intentionnellement, cacher aux élus, et à l’ensemble de la population de si graves constatations? Si Daniel Gibbs n’avait pas fait état d’un extrait de ce Rapport lors de son intervention au Conseil territorial du 24 mars dernier, il est probable que jamais personne n’en aurait entendu parler! Il est aisé de constater que malgré ces constats éloquents, aucune action sérieuse n’a été entreprise pour aider la COM dans ses moments de difficultés. Nous n’avons toujours pas en place, presque deux ans après, un vrai système de gestion informatique ni aucun contrôle effectif des dépenses de la COM.
Sur deux budgets subséquents à ce Rapport la Collectivité a délibérément ignoré les recommandations, travaillé en vase clos pour préparer deux budgets viciés, refusé de mettre l’État devant ses responsabilités autrement que par des discussions politiques futiles à Paris.
Lorsque l’UD parle d’absence de transparence, de collégialité et d’exercice solitaire du pouvoir, nous en avons là une parfaite illustration!
Mais nous savons bien pourquoi le secret a été ainsi gardé. D’une part le Président et son équipe n’ont jamais voulu faire preuve de courage politique , primer l’intérêt général et par conséquent, mettre en application les recommandations de l’Inspection des Finances qui touchent la Collectivité. D’autre part, le sénateur, mandaté par le Président pour régler tout le contentieux financier avec l’État s’est fait promettre un règlement qui n’est jamais arrivé.
La politique qu’il aurait fallu appliquer est pourtant fort simple : l’Inspection des Finances reconnaissant elle-même les carences de l’État face à la Collectivité, une mise en demeure du Conseil territorial aurait eu un effet immédiat et les paiements auraient suivis; mais la Collectivité, afin d’être crédible, aurait aussi dû faire le ménage dans sa propre cour.
La conclusion qui s’impose est la suivante : quelqu’un quelque part a menti à la population et aux élus!