Le prétexte est de protéger la population du Covid-19…
Force est de constater que mettre des barrages gardés par des gendarmes ou des fonctionnaires de la PAF, avant les accès aux points frontières pour éviter la circulation du virus, est un échec total. Le Covid-19 est là et bien là, et ce ne sont pas les uniformes et la volonté de la préfète qui vont l’empêcher de circuler… Et les dépistages « massifs » font ressortir un nombre important de personnes porteuses du virus, sans qu’elles soient malades pour autant et qu’elles n’engorgent les services de l’hôpital !
Les lettres ouvertes des médecins, d’organisations socioprofessionnelles, de la Collectivité et de quelques particuliers sont restées lettres mortes, ignorées et méprisées. La Loi c’est la Loi, et je suis la Loi !
La préfecture a prévu le blocage des points frontières jusqu’au 15 septembre. Les barrages seront-ils levés ? Seule la préfète le sait, et elle n’est pas bavarde !
Bref, la situation, à l’image des frontières, est bloquée et la population commence à ruer dans les brancards. Quelque peu silencieux jusque là, le Soualiga United Movement envisage de donner de la voix et investir l’espace public.
Au final, n’y a-t’il pas une volonté politique de mettre Saint-Martin à genoux ? De l’asphyxier économiquement et socialement ? Dans faire une île morte ? Avec pour seul objectif l’intervention de l’Etat providence qui, tel Zorro, reprendra en main les affaires locales et le mode de vie qui fait la spécificité de cette terre ? Tout en balayant d’un revers de main plus de 370 ans de libre circulation et de bonne entente entre deux nations ?
Il est temps que l’ensemble de la population de Saint-Martin se réveille et prenne sérieusement son destin en main, avant que quelqu’un d’autre, peut-être pas si bien intentionné que ça, ne le fasse.