Une annonce atypique
Après l’officialisation conjointe des candidatures de Paris 2024 et Los Angeles 2028 ayant eu lieu en même temps, le comité international olympique a démarré malgré lui, une phase d’annonces quelque peu particulières et bien différentes de celles hautes en couleurs effectuées dans le passé.
Désignée « hôte préférée » dès sa candidature annoncée, la ville de Brisbane a longtemps comporté une longueur d’avance sur les autres éventuelles candidatures. Éventuel est d’ailleurs le mot se prêtant le plus aux autres villes candidates puisqu’aucune ne fut vraiment officialisée en bonne et due forme, que ce soit par les comités nationaux, les gouvernements locaux ou le CIO lui-même.
Le 21 juillet et pour la première fois de l’histoire, une ville fut donc choisie sans vote exceptionnel lors d’une assemblée du comité, mais bien dans un nouveau système de « désignation de villes candidates ». Certaines villes ou groupes régionaux avaient pourtant montré un intérêt relativement attrayant d’un point de vue sportif et parfois, diplomatique.
On pense par exemple à la candidature commune des deux capitales des deux Corées, représentant un message d’espoir immense que seul le sport a le don de tisser. Or, les manquements en matière de véritable système antidopage de la Corée du Nord auront sacralisé ce projet seulement quelques semaines après que le CIO lui ait accordé son intérêt.
Grande chance pour Brisbane qui a depuis longtemps, capitalisé sur l’organisation presque certaine de ces Jeux 2032 !
Terre de traditions et d’excellence sportive
Après avoir accueilli les Jeux Olympiques de Sydney en 2000 et ceux de Melbourne en 1956, c’est donc une nouvelle ville australienne qui accueillera, le temps de trois semaines, le plus grand événement sportif au monde, sans oublier après cela, les Jeux paralympiques.
Avec des athlètes habitués à jouer les premiers rôles sur les scènes sportives internationales et une capacité démontrée à se tenir à la hauteur de tels évènements, l’Australie saura se mettre à l’honneur dès les prochains mois pour promouvoir ces futurs Jeux.
Le temps de l’échéance approchant, nous aurons donc, citoyens du monde, l’honneur de voir cette immense culture mise en avant. Avec sa culture aborigène, son histoire intimement liée au Royaume-Uni ou ses traditions nationales comme la pratique du jeu de cartes Euchre ou l’amour de toute une population pour le poker, loisir encore plus mis en avant grâce à l’arrivée de Twitch sur les réseaux internet, l’Australie aura de quoi faire valoir de belles cartes pour promouvoir son immense territoire et la magnifique région du Queensland, dont Brisbane est la capitale.
Les îles françaises mises à l’honneur
À l’image de Saint-Martin, il existe d’autres îles françaisesAMP situées bien loin du territoire métropolitain français. Pour les athlètes issus des îles françaises d’Océanie, il est fort probable que ces Jeux Olympiques ressembleront presque à des Jeux disputés à la maison.
On pense naturellement aux surfeurs dont la pratique est incontestablement la discipline reine à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie ou sur les autres îles présentes en plein cœur de l’océan Pacifique. Parmi eux figureront peut-être des athlètes qui auront déjà la chance de représenter leur pays lors des Jeux de Paris 2024, en surf et sur des vagues qu’ils connaissent si bien.
Car pour rappel, les épreuves de surf disputées en 2024 auront lieu du côté de Tahiti, une fierté immense pour ces îles polynésiennes et l’ensemble des départements et territoires d’outre-mer français qui pourront de cette manière, eux aussi prendre part à la fête escomptée.
Huit ans plus tard, ces mêmes athlètes et les nouvelles stars montantes profiteront alors d’un court voyage vers l’est de l’Australie pour la tenue des Jeux Olympiques 2032.
Image une : Rendez-vous aux antipodes !
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