En charge du pôle de développement humain, depuis décembre dernier, le vice président Louis Jeffry a entrepris de faire le point sur le dossier éducation.
L’autorité sur l’éducation restant le ministère de l’éducation nationale, il apparaît que la Collectivité tient le premier rôle concernant le périscolaire (c’est à dire tout ce qui encadre un élève en dehors des cours sur le lieu de l’école)
C’est ainsi qu’hier, Louis Jeffry a visité à Cul de Sac le collège Soualiga et plus particulièrement la classe relais qui semble faire ses preuves, puis l’école Eli Gibbs à Grand Case.
Commençons par Grand Case: Outre le problème environnemental et récurrent d’inondations, à cause de la ravine qui mérite d’être traitée, nettoyée et peut être relue dans l’urbanisme; se pose un problème interne de gestion du périscolaire. Sans stigmatiser cet établissement, Louis Jeffry nous explique que cette école présente un taux important d’absentéisme (376 élèves) et n’est pas saturée quant à sa capacité. La collectivité fournit une quinzaine d’employés concernant le périscolaire: Accueil le matin, interclasse, cantine, surveillance, animations, ce qui représente en ratio environ 25 élèves par employés de la Com. Mais pour le moment l’après classe n’est pas organisé, et le Vice Président souhaite rapidement réintégrer cette option dans cet établissement de 15H30 à 17H. Il y a une vraie motivation de la part des enseignants et des parents qui ont envie de participer à ce dispositif qui permettrait aux enfants de faire de l’apprentissage, de la socialisation, lecture, etc… Tout ce qui va leur être utile avant de rejoindre le cocon familial, et également apporter une flexibilité d’horaire aux parents.
“Intrinsèquement, pour moi, le périscolaire (mercredis, interclasse, après classe) est le moment privilégié, la partie fondamentale de socialisation chez l’enfant. On doit démarrer par la Collectivité pour apporter la solution, quand ‘on’ parle de périscolaire ‘on’ ne sait jamais à qui s’adresser: Ctos? Association du temps libre de l’enfant? Une coordination avec un organigramme s’avère urgente et s’impose entre toutes les responsabilités qui sont prises et les initiatives qui pourraient être proposées. Lorsque la collectivité a accordé un agrément à une association dotée de subventions et de postes à la clef, il aurait fallu le faire aussi avec d’autres associations…Concernant les classes relais: il y en a 3 (Cul de Sac, Quartier d’Orléans, Marigot) qui pourront accueillir chacune dès septembre 2011, 10 élèves . Cela concerne les jeunes en “échec” d’intégration scolaire et/ou sociale, et n’a rien à voir avec leur résultat ou leur niveau. Cela peut durer entre 7 à 9 semaines, nous avons déjà des retours très positifs, d’où l’importance de potentialiser les solutions que l’on a déjà … Globalement: remettre de l’ordre, redistribuer des rôles, revaloriser les personnes, remettre les projets et harmoniser!”
Quatre ans après la mise en place de structures, de systèmes, de missions, L. Jeffry parvient en quelques mois (ayant reçu le pôle de développement en décembre) à faire un débriefing sur le sujet avec les interlocuteurs concernés et tente de recadrer en milieu scolaire ce qui s’est étiolé , malgré les dispositions prises . A force de ‘corporatiser’ , de faire des organismes subventionnés et agréés des incontournables; le but même du sujet est noyé dans les méandres d’intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général, celui des élèves en priorité et de leur parent en second lieu. ..
Il semblerait que de bonnes volontés s’organisent autour d’un aboutissement positif de certains projets. Devra t’on entendre l’adage ‘il n’est pas trop tard pour bien faire’…
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