Les recherches, interrompues jeudi soir à cause du mauvais temps, avaient repris ce matin à 7h30. Deux corps ont pu être repêchés par les secours, celui d’une femme de 28 ans et d’un homme de 26 ans, de nationalité belge, à 4 kilomètres de là où ils ont été emportés. Le troisième, celui du guide originaire de Tignes, a été extrait de l’eau peu après midi, a confirmé la gendarmerie. Il avait été repéré au pied de la cascade de 45 mètres de haut à l’extrémité du canyon de Pussy, sur la commune de La Léchère, où s’était produit l’accident. Une quatrième personne avait également été emportée par la vague meurtrière mais a pu être secourue par un pêcheur, après s’être retrouvée bloquée dans une vasque. “Légèrement blessée”, elle souffre d’un pneumothorax et a été évacuée à l’hôpital de Moûtiers. “Elle était recouverte de boue, avec du sable dans les yeux, sa combinaison était complètement arrachée et son corps était recouvert d’hématomes”, a expliqué à l’AFP ce pêcheur Roland Coliard, âgé de 66 ans.
“Le groupe de sept personnes était en fin de parcours lorsque le professionnel se serait rendu compte qu’une coulée de boue les menaçait”, a raconté un lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie de Savoie. Le guide, “un homme expérimenté bien connu dans le milieu”, aurait alors décidé de faire évacuer le groupe par une échelle accrochée le long de la paroi. Il a précisé que trois personnes avaient réussi à regagner la rive, tandis que les quatre autres personnes n’en ont pas eu le temps. L’une d’elle a été bloquée dans une vasque et a pu être secourue par un pêcheur et évacuée à l’hôpital de Moûtiers. Victime d’un pneumo-thorax, ses jours ne sont pas en danger, selon la gendarmerie. Les trois autres, emportées par le courant, seraient tombées d’une cascade de 45 mètres de haut.
La partie du canyon où les victimes ont péri est particulièrement encaissée. “Manifestement le groupe était bien équipé puisque les cordes sont obligatoires pour évoluer sur ce parcours”, a ajouté l’officier précisant qu’un casque avait été retrouvé.
Le canyoning, sport en vogue et dangereux, consiste à descendre des torrents dans des gorges et des ravins étroits en se déplaçant à la nage, la marche et l’escalade. La discipline nécessite un équipement spécifique : combinaison et chaussures étanches, casque, baudrier, cordes et mousquetons. En France, seuls les guides de haute montagne, moniteurs d’escalade et de spéléologie, ayant suivi une formation adéquate, sont habilités à encadrer l’activité
“La mise en place d’une procédure après l’accident nucléaire a marché puisque le lot a été identifié et (…) ne pénétrera pas sur le marché”. C’est ce qu’a indiqué vendredi la direction de la consommation (DGCCRF) après avoir intercepté à Roissy un lot de thé vert en provenance du Japon. Il s’agit de 162 kg de feuilles séchées, en provenance de la préfecture de Shizuoka, à l’ouest de Tokyo. C’est la première fois, affirme l’instance, que des produits radioactifs sont détectés en France depuis les contrôles mis en place à la suite de Fukushima. Ils ont été placés en quarantaine en vue d’être détruits.
C’est un cri de désespoir qu’ont lancé vendredi la mère et le beau-père d’Alexandre, 13 ans, disparu à Pau le 4 juin. “Pour moi, ce n’est pas possible qu’Alexandre soit seul depuis douze jours. Il est forcément avec quelqu’un”, a déclaré sa mère, Valérie Lance, dans l’édition électronique de Sud Ouest. “Soit il est sous influence; soit il est retenu contre son gré. Mais que cette personne me rende mon fils. Qu’elle prenne conscience du mal qu’elle fait et que la place d’un ado de 13 ans est avec sa famille”, a-t-elle ajouté. “La dernière fois que je l’ai vu, le 3 juin, avant qu’il parte passer le week-end chez son père, je n’ai rien remarqué d’anormal dans son comportement”, a-t-elle relaté, ajoutant : “s’il avait fugué, il serait parti avec de l’argent, des affaires. Mais il n’a rien pris !”
Alexandre, élève en 5e dans un collège de Pau a été vu pour la dernière fois dans la soirée de samedi, après avoir participé à une fête. Les enquêteurs semblent privilégier la piste d’une fugue…La sûreté départementale de Pau poursuivait mardi des recherches à la suite de la “disparition inquiétante” d’un collégien âgé de 13 ans, qui n’a plus donné signe de vie depuis samedi soir. Aucune hypothèse n’était privilégiée mardi après-midi.
En début de matinée, RMC-Info avait diffusé un appel de Daniel Lance, le beau-père d’Alexandre. “Si quelqu’un pense l’apercevoir, qu’il n’hésite pas à aller l’interpeller. On a des appels pour des gens qui se mobilisent autour de nous, on est en contact avec eux”, avait-il déclaré. “Rester sans rien faire, c’est très dur, même s’il y a des moments où ça va un peu mieux parce qu’on se dit que s’il a fait une fugue, il est quelque part. On se lève pratiquement tous les jours en pleurant (…) Qu’il revienne vite, qu’il revienne à la maison, c’est tout ce qu’on souhaite”, avait-il ajouté, très ému.
Les enquêteurs ne semblent désormais plus trop croire à l’hypothèse d’une fugue simple, qui avait paru privilégiée initialement. Le parquet de Pau a ouvert vendredi dernier une information judiciaire pour enlèvement et séquestration. Fils de parents divorcés, Alexandre est décrit comme un garçon “gentil” et ne présentant aucune particularité psychologique notable. Elève de 5e au collège Clermont à Pau, il a été vu pour la dernière fois dans la soirée du samedi 4 juin, après avoir participé à une fête avec ses amis palois.
Des groupes Facebook ont été constitués pour soutenir le collégien et participer aux recherches tandis que les parents du jeune ont placardé des affiches avec sa photo dans de nombreux commerces de la ville. Des affiches ont également été publiées sur plusieurs espaces d’information municipale et sur certains panneaux publicitaires.