POLITIQUES PUBLIQUES:Yan Monplaisir, le nord au féminin !

Yan Monplaisir s’intéresse au Nord, et ce n’est pas nouveau. Par le passé, l’élu UMP d’opposition au conseil municipal de Saint-Joseph eut l’occasion de présenter sa candidature sur l’ancienne circonscription Nord-Atlantique, dans un ticket d’anthologie politique, avec Guy Lordinot, patron du Renouveau.

Son projet d’aujourd’hui est innovant. Yan Monplaisir, qui est également PDG de l’hôtel La Batelière à Schoelcher, veut susciter une démarche de développement pour le Nord, à travers une réflexion citoyenne et associative, qu’il présentera le 22 juin prochain à 17h à l’hôtel Batelière.

Bien évidemment, et puisque tout le monde connaît le proverbe “tout’ kouyon mô sin piè”*, l’on peut imaginer, au-delà des perspectives réelles de développement, un intérêt du politique Monplaisir pour cette nouvelle circonscription du Nord, élargies à toutes les communes de la côte atlantique et de la côte caraïbe, de Sainte-Marie à Schoelcher. Outre le député sortant Alfred Almont qu’il pourrait inviter à soutenir sa candidature, il trouvera certainement à ses côtés le maire de Case Pilote, Ralph Monplaisir, et les quelques maires de droite qui réussissent à se maintenir dans le grand nord : Ajoupa-Bouillon, Basse-Pointe, et Macouba. Mais Yan Monplaisir pourrait également trouver sur son chemin un candidat de droite issu du PRM. Le Parti Régionaliste Martiniquais de Chantal Maignan, issu d’une scission de l’UMP locale pourrait en effet souhaiter renforcer sa présence sur le terrain politique, et appuyer la candidature de Christian Rapha, conseiller municipal d’opposition à Saint-Pierre.

Enfin, et c’est une originalité sur laquelle nous reviendrons, Yan Monplaisir souhaite que le groupe de réflexion qu’il initie, sur les problématiques de la zone nord (tourisme, environnement, social, transport, etc.), ne soit composé que de femmes, qu’il invite à venir participer nombreuses à la réunion de lancement du 22 juin. Yan Monplaisir féministe nouveau ?

PP

(*Expression créole signifiant que “tous les couillons sont morts à Saint-Pierre” lors de l’éruption de la Pelée en 1902)