Selon les sources du quotidien new-yorkais, Nafissatou Diallo aurait un train de vie bien supérieur à ses revenus. Et ces dépenses seraient prises en charge par des hommes ne faisant pas partie de sa famille. Elle aurait été placée au Sofitel en raison des pourboires élevés versés par les clients. Le New York Post avance l’hypothèse de son appartenance à un réseau de prostitution en provenance de Guinée, le pays d’origine de la femme de chambre.
Vendredi, déjà, on apprenait par le New York Times que c’est une conversation téléphonique entre la femme de chambre et son petit ami qui avait jeté le doute chez les enquêteurs sur la crédibilité de la plaignante. Citant «une source bien placée au sein de la police», le journal américain indiquait que cette conversation avait eu lieu 24 heures après que la femme de chambre de l’hôtel Sofitel ait formulé ses accusations d’agression sexuelle. Son interlocuteur se trouvait alors dans un centre de détention réservé aux immigrants illégaux dans l’Etat de l’Arizona (sud-ouest).
Les enquêteurs du bureau du procureur du district de Manhattan ont appris l’existence de l’enregistrement et l’ont fait traduire du peul, une langue parlée en Guinée. Lorsque la conversation a été traduite – mercredi seulement -, les enquêteurs ont commencé à s’inquiéter, poursuit le journal. «Ne t’inquiète pas, ce type a beaucoup d’argent. Je sais ce que je fais», aurait dit la jeune femme selon la source citée par le New York Times.
L’interlocuteur de la plaignante avait été arrêté alors qu’il troquait des contrefaçons de vêtements de marque contre de la marijuana dans le sud-ouest de Manhattan, selon la même source. Selon le journal, l’avocat de la femme a dit qu’elle ne savait pas que l’homme était un «dealer».
Auteur: Diasporas.fr avec Le Figaro