Décortiquer le mythe de l’urbain dépressif
La dépression urbaine photographiée par Mathieu Casimir trouve une explication nouvelle grâce aux résultats de cette étude. Après avoir soumis, chaque jour, des souris pendant 6 heures à une source de pollution, et ce durant 10 mois, les chercheurs ont finalement pu observer l’impact néfaste de la pollution sur l’hyppocampe du cerveau. Cette zone qui régule la mémoire et l’anxiété a révélé des troubles chez les souris exposées bien plus importants que chez les cobayes témoins.
« L’hippocampe est particulièrement sensible aux dommages causés par une inflammation. Nous soupçonnons que l’inflammation systémique causée par le fait de respirer un air pollué soit communiquée au système nerveux central », explique Laura Fonken.
Les villes concentrent les activités et les hommes, condamnant plus ou moins ces derniers à évoluer dans un milieu hostile. Les inquiétudes urbaines seront fortes si les résultats de cette étude sont confirmés…
Source: Enviro2b, maxisciences, terrafemina