La ville de Zengcheng avait connu trois jours d’émeutes à la mi-juin sur fond de tensions entre habitants et travailleurs migrants. Des foules en colère avaient mis à sac et incendié des bureaux de l’administration, bombardé de pierres et de bouteilles des postes de police et endommagé des dizaines de véhicules. Bien que les 150 millions de travailleurs migrants de Chine gagnent de meilleurs salaires depuis quelques années, le fossé qui les sépare des citadins reste grand, et cela est source de tensions sociales et de discriminations.