Les banques françaises, elles, résistent et prouvent leur solidité en cas de choc économique
L’EBA a indiqué dans un communiqué que ces banques avaient besoin au total de 2,5 milliards d’euros pour se renforcer. Elle n’a pas détaillé dans un premier temps le nom ou la nationalité des banques ayant raté l’examen, chaque établissement concerné et les régulateurs nationaux ayant la priorité pour communiquer à ce sujet. Les groupe bancaires français BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE ont passé “avec succès” les tests de résistance , a ainsi annoncé le régulateur français.
Contrairement aux huit banques européennes qui ont échoué, les banques françaises n’auront donc pas besoin de renforcer leur capital, même dans l’hypothèse extrême d’une récession sévère, marquée par une forte hausse du chômage, une flambée de l’inflation et une violente dépréciation du dollar par rapport à l’euro. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a souligné que “les hypothèses de stress retenues par l’EBA étaient particulièrement dures” et avaient “été encore durcies ces dernières semaines”. Le scénario se fondait par exemple également sur l’hypothèse d’une chute vertigineuse des prix de l’immobilier résidentiel et commercial, que la France n’a jamais connue jusqu’à présent.
En Allemagne, 12 des 13 banques examinées ont réussi les tests de résistance, ont annoncé vendredi la Bundesbank et le BaFin, le gendarme financier allemand, ce qui implique que la treizième, la banque régionale de Hesse-Thuringe (Helaba) a échoué. Un communiqué commun de la Bundesbank et du BaFin ne mentionne toutefois pas l’institut, qui conteste le verdict de l’Autorité bancaire européenne (EBA). Présentant ses résultats à part, Helaba affirme au contraire avoir réussi les tests.
SOURCE: L’EXPRESS