Anne Mansouret, la vice-présidente socialiste du Conseil général de l’Eure et mère de Tristane Banon, la jeune écrivain qui a déposé plainte pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn, a passé six heures devant les enquêteurs lors de son audition, le 13 juillet, a rapporté L’Express lundi 18 juillet.
Une audition durant laquelle elle aurait, toujours selon le magazine, fait part d’un élément nouveau, qui pourrait notamment expliquer pourquoi elle avait, au moment des faits, dissuadé sa fille de porter plainte contre l’ex-patron du FMI.
“Lors de son audition, la mère a confié aux enquêteurs ce qu’elle n’avait jamais dévoilé, et notamment pas à sa fille : elle a eu une relation sexuelle avec l’ex-patron du FMI. Une relation consentie mais clairement brutale, selon ses dires, qui se serait déroulée dans un bureau de l’OCDE, à Paris – où DSK avait été nommé, en 2000, conseiller spécial du secrétaire général de l’organisation.”, affirme L’Express.
L'”obscénité d’un soudard”
Toujours selon la même source, la socialiste dit avoir choisi de parler dans le but de casser l’image de “séducteur” souvent attribuée à DSK, qu’elle dépeint comme un homme se comportant avec l'”obscénité d’un soudard”.
Lors de son audition, Anne Mansouret est également revenue sur les démarches entreprises après l’agression présumée de sa fille, auprès de Brigitte Guillemette, seconde épouse de DSK et marraine de Tristane Banon, d’un magistrat ou encore d’une élue PS.
Source Le Nouvel Observateur avec AFP