Le centre de contrôle de la Nasa à Houston (Texas, sud-est), a donné tôt jeudi le feu vert au décrochage d’orbite de la navette Atlantis.
A 10h49 (heure française), le commandant de bord Chris Ferguson devait allumer des moteurs orbitaux pendant exactement trois minutes et 17 secondes pour freiner la navette de 358 km/h alors qu’elle avance à 28 000 km/h. La navette s’est posée sans encombres à 5h56 du matin (11H56 heure française), 42 minutes avant le lever du soleil, sur la piste 15 du Centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral en Floride (sud-est).
Un atterrissage en pilote automatique
En pilotage automatique pendant toute la descente, le commandant de bord devait prendre les commandes de l’orbiteur trois minutes avant l’atterrissage de manière à effectuer un virage de 240 degrés sur la gauche pour l’aligner avec la piste.
L’émotion à la NASA
Mercredi, l’émotion était très perceptible parmi l’équipage d’Atlantis et à la Nasa à l’approche de la fin. «Ça va être dur, ça va être un moment émouvant pour un grand nombre d’entre nous qui ont consacré leur vie au programme de la navette pendant 30 ans», a dit le commandant de bord, Chris Ferguson, dans une interview à la chaîne de télévision CBS News.
«Ce que je dis à tout le monde depuis le début c’est que nous réaliserons pleinement l’importance de cet événement après que les roues de l’orbiteur se seront arrêtées sur la piste», a-t-il ajouté.
Au moment où Atlantis se posera «mes larmes seront des larmes de tristesse, mais aussi de joie car nous sommes déjà en train de travailler avec des entreprises privées pour envoyer du matériel vers l’ISS dès l’an prochain», avait aussi déclaré mercredi le patron de la Nasa, Charles Bolden, un ancien commandant de bord de navette.
Source Ouest-France