La première attaque a visé un bus civil mais rempli de soldats israéliens: Attaque lancée à une vingtaine de kilomètres d’Eilat, aux environs de midi, par des hommes lourdement armés circulant à bord d’un véhicule, et d’autres se trouvant aux abords de la route, portant des uniformes de l’armée israélienne ou égyptienne selon le témoignage non confirmé du chauffeur.
Le chauffeur a évité le pire en continuant à rouler, sous la mitraille. Cet homme de 67 ans, ignorant les balles qui sifflaient autour de lui, a fonçé jusqu’au premier check-point militaire tout en prévenant la police d’un coup de téléphone portable. De l’l’intérieur du bus, certains soldats ont répondu aux tirs des assaillants. D’autres ont donné les premiers soins à leur camarades blessés avec les moyens du bord. En attendant l’arrivée des secours spécialisés.
Immédiatement, l’alerte rouge a été lancée par Tsahal, l’armée israélienne. Des forces de sécurité aériennes et terrestres se sont rendus vers les lieux de l’attaque. Deux hélicoptères ont été mobilisés pour rapatrier les blessés en urgence vers l’hopital de ber-sheivat.
C’est alors qu’un véhicule de police participant au déploiement de forces, a éxplosé, en chemin, sur une mine. Plusieurs engin piègés avaient apparement été disposés sur la route.
C’était la deuxième frappe terroriste.
Une troisième attaque va survenir à 13h10 avec avec le tir d’une roquette anti-char, visant et manquant un véhicule civil. Quelques minutes plus tard, un commando d’assaillants effectue un nouveau tir, dans les mêmes conditions, particulièrement meurtrier. Bilan: 5 civils tués.
Les attaques ont été coordonées. et apparement savament préparées. De véritables assauts commandos, “à l’ancienne”, perpétrés par des hommes qui ont réussi à franchir toutes les barrières ou clôtures de électriques. Et à déjouer l’appareil sécuritaire israélen.
Alors que le ministre de la Défense Ehud Barak tenait une conférence de presse dans la soirée, on signalait encore un “clash” à Raffah, avec une fusillade: 2 gardes-frontières égyptiens tués.
Au total, 8 personnes au moins ont trouvé la mort et près d’une vingtaine ont été blessés coté israélien lors des attaques perpétrés par des commandos infliltrés. Une après-midi meurtrière comme Israél n’en avait connu depuis 3 ans. 7 des assaillants ont été tués après les attaques.
Et toute la puissance militaire de l’état hébreu n’a pu empêcher cette succession d’attentats, qui a crée un vértable vent de panique sur le terrain.
Pourtant explique un expert du renseignement israélien, le shin bet, (service de sécurité intérieur), disposait de renseignements faisant état de projets d’attaques, mais sans savoir ou ni comment les terroristes allaient frapper. Face à ce type de confrontation “assymétrique”, Israël perd sa supériorité stratégique”. Et l’effet de suprise a joué à plein.
L’attentat n’a pas été revendiqué mais Israél, par la voix de son premier ministre, Benyamin Netanyau, a immédiatement poinyé les palestiniens du Hamas à Gaza. Qui auraient réussi à sortir de l’enclave palestinienne, en passant par la frontière égyptienne puis se seraient réinfiltré sur le sol israélien en venant du désert du Sinaï. le Hamas a démenti toute responsabilité dans cette série d’attaques au “modus opérandi” inédit.
Un raid aérien de représailles sur gaza est intervenu dans la soirée tuant 6 personnes. Dont des chefs de la résistance armée, selon l’état-major israélien.Qui accuse par ailleurs: un missile lors des attaques aurait été tiré à partir du sol égyptien. Accusation là encore immédiatement démentie par la diplomatie du Caîre, acusée de laxisme depuis la chute d’Hosni Moubarak
L’état-major de tsahal signale par ailleurs que son nouveau système “Iron dome’ (le dôme d’acier), a permis la destruction en plein vol d’une roquette katioucha lancée à partir de gaza.
L’engrenage de la violence, du “sang appelant le sang”, est donc encore une fois relancée dans une “région ou la recherche de la paix ne connaît aucune avancée.
Source Lepost Publié par Frédéric Helbert