Libye: Sarkozy et Cameron accueillis en héros, les forces du CNT à Syrte
Les forces armées du Conseil National de Transition (CNT) ont affirmé être entrées dans Syrte, l’un des derniers bastions des partisans de Mouammar Kadhafi. Près de 900 véhicules se seraient divisés en trois colonnes pour tenter de prendre la ville. Hier jeudi, lors d’une visite éclair à Tripoli puis à Benghazi, Nicolas Sarkozy et David Cameron, acclamés par une petite foule en liesse, ont notamment réaffirmé leur soutien dans la traque du colonel libyen.
Vive la Libye libre mais vive la Libye unie » : c’est le principal message qu’a voulu délivrer Nicolas Sarkozy à Tripoli puis à Benghazi hier jeudi 15 septembre.
La France, la Grande-Bretagne, l’Europe, seront aux côtés des nouvelles autorités pour construire l’avenir du pays mais sans arrière-pensée économique. Le président français l’a fermement démenti, il n’y a pas d’accord avec le Conseil national de transition (CNT) pour un partage des richesses.
L’avenir du pays reste lié aussi à celui de Mouammar Kadhafi qui court toujours, un « danger » pour le chef de l’Etat qui parle d’un « travail à terminer ». Quant aux proches de l’ancien dirigeant libyen réfugiés au Niger, Nicolas Sarkozy assure faire confiance aux autorités de Niamey pour respecter le droit international.
Au final, pas de grandes annonces lors de cette visite du président français et du Premier ministre britannique mais surtout des images. Celles des deux dirigeants devant le palais de justice, sur l’emblématique place de la Liberté de Benghazi, acclamés par une assemblée très enthousiaste mais moins nombreuse que prévue, quelque 1 500 personnes encadrées par des CRS, l’unité d’élite du Raid, et des agents du Groupe de sécurité de la présidence de la République. La cérémonie aura duré un quart d’heure.
Par RFI