Bachar al-Assad nie avoir ordonné de tuer des manifestants

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Bachar al-Assad nie avoir ordonné de tuer des manifestants
Par F.L 7 Déc 2011 19:54

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Capture d'écran de l'entretien d'ABC avec Assad.

Le président syrien Bachar al-Assad a nié avoir donné l’ordre de tuer des manifestants, affirmant que seul «un fou» ferait cela, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision américaine ABC News diffusé mercredi.

Le président syrien a par ailleurs remis en cause le bilan de 4 000 morts dans la répression des manifestations avancé par l’ONU, affirmant que «la majorité» des personnes tuées étaient «des partisans du régime, et non l’inverse». Il a également minimisé les conséquences des sanctions prises contre son pays, soulignant que ce n’était «pas quelque chose de nouveau».

«On ne tue pas sa population… aucun gouvernement dans le monde ne tue son propre peuple, à moins d’être mené par un fou», a déclaré le président syrien au cours de l’entretien.

Concédant toutefois que des membres des forces armées avaient pu aller trop loin, il a poursuivi : «Toute réaction violente a été le fait d’un individu, et non pas d’une institution». «Il y a une différence entre une répression politique délibérée et quelques erreurs commises par certains responsables. Il y a une grande différence», a-t-il ajouté.

Les morts sont des «partisans du régime»

«Il n’y a pas eu d’ordre demandant de tuer ou d’être violent», a-t-il affirmé. Interrogé sur le bilan avancé par l’ONU de 4 000 morts dans la répression des manifestants qui secouent le pays depuis neuf mois, Bachar al-Assad a répondu : «Qui a dit que l’ONU était une institution crédible?».

Le président syrien a par ailleurs assuré que «la plupart des personnes tuées» dans les heurts étaient «des partisans du régime, et non l’inverse», citant le chiffre de 1 100 soldats et policiers morts.

Interrogé sur les sanctions prises à l’encontre de la Syrie pour faire pression sur son régime, Bachar al-Assad en a minimisé la portée : «Nous sommes visés par des sanctions depuis trente, trente-cinq ans. Ce n’est pas quelque chose de nouveau», a-t-il jugé.

«Nous ne sommes pas isolés. Les gens vont et viennent, il y a des échanges commerciaux, vous avez tout ce que vous voulez», a-t-il déclaré.

(AFP)

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Par F.L 7 Déc 2011 19:54
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