Vous avez dit croissance, le saint Graal des pouvoirs et des annalistes. Une croissance doit automatiquement être suivit d’une décroissance si l’on veut préserver le cycle de vie. Comment imaginer une croissance perpétuelle..!! il arrive un moment ou l’envahissement permanent des espaces, deviens problématique. Comment ne pas penser qu’il faille a un moment ou a un autre régresser dans notre extension, comme un poumon qui se gonfle et se dégonfle pour faire circuler l’oxygène, sans lequel nous ne pourrions survivre. La vie ne fonctionne que par cette perpétuelle inversion régulière dans un cycle permanent. Tout nous le démontre quand on sait observer la nature. Connaissez vous aujourd’hui sur la planète des endroits que nous avons envahis et que l’on redonne a la terre…?
On déserte certes des espaces industriels, ou des banlieues, mais plus pour des raisons de dysfonctionnement de nos systèmes. Espaces qui de toutes façon, sont destinés a de nouveaux projets de développement. Mais en aucun cas nous les redonnons a la terre.
Au contraire, nous construisons toujours plus, envahissons les espaces naturels avec nos pelleteuses, cimentons a l’accéléré, bâtissons toujours plus de tours de verre et d’acier et défrichons les dernières forets originelles au profit d’exploitations agricole aussi grande que des états. Alors il arrive un moment ou cela sature, et c’est le cas aujourd’hui. La planète suffoque, elle est malade de trop d’actions, trop de désordre, trop de tout, et pas assez de place a la respiration simple et profonde. Voici ce que la croissance perpétuelle et exponentielle nous réserve.
Si l’on observe l’aspect financier de la croissance, qui est le plus haut point établit par les dirigeants, il est trompeur: car l’augmentation des valeurs monétaires, n’est en fait qu’une vaste tromperie. Plus il y a de l’argent en circulation, plus ce même argent dévalue, car il n’est que du papier. Au départ il est censé correspondre a des valeurs Or, et autres métaux précieux, ou même au stock de pétrole (valeurs immuables). Mais au fur et a mesure de cette course a l’extension, il ne peut s’accompagner que d’inflation. Car au vu de la démographie galopante, la seule solution pour maintenir la croissance est d’imprimer toujours plus de papier monnaie. Évidement cela débouche sur des crises toujours plus incontrôlable. Car a qui profite ce système, a une minorité qui se démarque des travailleurs, et qui ne redistribue pas leurs acquis. L’écart se creuse donc entre riche et pauvres dans des conditions extrêmes.
Pour revenir encore aux exemples des sociétés tribales, qui ont vécu des millénaires sans perturber leur environnement, ils empruntaient des parcelles de terres pour un temps, puis les abandonnaient quand elle leur avait fournis de bonnes et saines productions. Ils allaient ensuite recommencer ailleurs, car ils savaient que la culture et la chasse a outrance sur un même territoire avait tendance a l’appauvrissement. Donc il valait mieux déménager et recommencer ailleurs. A l’inverse nous ne déménageons pas, du moins en ce sens, mais importons toujours de plus en plus loin, grâce aux technologies et au pétrole, dans une ronde infernale. Ce cycle extrême de notre système est voué a l’échec. Laissons donc a notre planète le temps de reprendre sa respiration.
Charli