En métropole, l’opérateur historique, camouflé derriere Orange, société racheté a grand frais ne suporte pas l’opérateur Free pourtant “GROS” client avant même d’être concurrent. La hache de guerre est déterrée, il ne fait aucun doute la dessus. Depuis St-Martin, nous comptons les points de cette mascarade ou les bases sont elles mêmes faussés au départ. Quand on connait le coût de nos offres locales, on se demande qui est la vache à lait et cette guerre métropolitaine pourrait presque faire rire…
L’Arcep va surement être vigilant sur les aspects techniques qui annoncent un fiasco commercial dramatique pour Free si ceux-ci donnait raison à Orange.
N’oublions pas que l’excellente qualité du réseau télécom de l’opérateur historique (encore heureux dirait certains..) à été pour la plus grande partie financé par des fonds publics. La sois disant “ouverture” à la concurrence camoufle des particularités uniques dans le monde (en france, avant même d’être un concurrent, vous devez d’abord être un client à l’opérateur historique) et ce, pour bon nombre de raisons qu’ils serait trop long à énumérer ici.
Voici un post intéressent de Businessmobile sur la situation actuelle de Free vis a vis de Orange:
“Outre le problème d’activation des antennes, Free Mobile pècherait par des liaisons au réseau central pas assez nombreuses.
Un cran supplémentaire était passé dans le conflit qui oppose Free à son partenaire Orange. L’opérateur historique a en effet adressé un courrier à Maxime Lombardini, directeur général de Free afin de lui faire part d’un “très grave incident” survenu le 7 février au soir sur le réseau Orange.
Pendant deux heures, le réseau aurait été indisponible pour certains abonnés de Free, mais aussi d’Orange. En fait, l’infrastructure de l’opérateur aurait plié face au trop grand nombre de communications passant essentiellement par Orange et très peu (voire pas du tout) par le réseau propre de Free Mobile qui compterait désormais plus d’un million de clients. Selon ses mesures, plus de 97 % des communications de Free Mobile passent par ses antennes-relais.
Fair-use inexistant ?
Outre le problème d’activation partielle des antennes, Free Mobile pècherait par des liaisons au réseau central pas assez nombreuses. Selon un représentant d’Orange interrogé par l’AFP, “Si Free a bien un réseau théorique d’antennes, il n’a pas tiré suffisamment de liaisons pour les relier à son réseau central et donc être en mesure de supporter le trafic. Le réseau assure pour un ou dix appels mais pas pour 100 ou plus, et il les rebascule vers le réseau Orange”.
Selon des sources concordantes citées par l’AFP, “le basculement des appels à répétition, couplé à l’explosion du nombre d’abonnés, génère des difficultés de gestion des interconnexions pour l’opérateur historique lui-même, qui peinerait lors de pics de trafic à “éponger” les défaillances techniques de Free”.
Selon d’autres sources, l’incident sur le réseau Orange est due au fait que Free Mobile n’appliquerait pas la limite de 3 Go à ses clients. Des témoignages confirment cette hypothèse et selon La Tribune, un utilisateur aurait même dépassé les 55 Go de consommation de données sans le moindre souci.
Interrogé par Le Point, Stéphane Richard, p-dg de France Télécom confirme ces explications. “La montée en puissance du trafic de Free Mobile est très importante. Plus importante et plus rapide que ce qui avait été anticipé et annoncé par Free. Nous gérons le réseau au jour le jour, mais il est dans l’intérêt des deux parties d’adapter les prévisions, car la situation n’est pas totalement satisfaisante. J’espère que nous pourrons faire en sorte que l’accord puisse continuer”.
Et de préciser : “Nous avons aujourd’hui un trafic qui augmente très vite. Il peut tout à fait arriver qu’il y ait une congestion ponctuelle sur une partie du réseau, qui puisse aboutir à une situation de dégradation des services pour nos propres abonnés. C’est clairement le point limite que je ne dépasserai pas, car il est hors de question que les abonnés d’Orange subissent les conséquences de notre contrat avec Free”.
“Le vrai problème est que Free Mobile ne met pas en oeuvre à ce jour le fair use. Il faudrait que Free dégrade l’accès à Internet au-delà de 3 Go, comme il l’a prévu dans ses offres, pour faire comprendre à l’abonné qu’il a trop consommé et alléger la charge sur le réseau”.
Ce mardi, les deux groupes doivent évoquer leur accord d’itinérance. Les discussions risquent d’être salées. Orange a ainsi demandé à Free d’allumer effectivement ses antennes. Et certains d’y voir une menace de résiliation de l’accord…
Rappelons que saisie d’une seule plainte officielle, celle des syndicats CFE-CGC et UNSA des principaux opérateurs mobiles, l’Arcep a annoncé fin janvier qu’elle allait de nouveau vérifier que Free respecte bien ses obligations de couverture. Les résultats ne devraient cependant pas être connus avant début mars. “
Source du post référent: http://www.businessmobile.fr/