Le « Movement for the Advancement of the People » est une association loi 1901 à but politique qui a participé activement à la préparation et aux négociations de l’évolution statutaire de Saint Martin. Le M.A.P a toujours milité pour une participation active de la population aux grandes orientations de l’île de Saint Martin, et aujourd’hui plus que jamais cela est et demeurera au coeur de nos préoccupations.
Année 2012, année des élections puisque nous serons appelés au moins quatre fois, en l’espace de quatre mois, à nous rendre aux urnes. En effet, il y aura les élections territoriales en Mars, ensuite les premiers et deuxièmes tours des élections présidentielles en Avril et Mai, puis les élections législatives en Juin 2012.
Les élections territoriales seront d’une importance capitale pour notre avenir, et nous souhaiterions vous inviter à la réflexion et à la responsabilisation citoyenne afin que le choix qui sera le votre soit réfléchi et posé. L’évolution des mentalités est une nouvelle donne nécessaire vers la compréhension des enjeux car l’erreur n’est plus permise, notre avenir en dépend.
Nous vous invitons à découvrir les grandes lignes de notre projet et à échanger avec nous pour qu’ensemble nous portions le changement!
Sommaire :
Le message de Louis MUSSINGTON
Une nouvelle gouvernance
Économie et finances
Formations
Jeunesse
Éducation
Coopération
Santé
Contact : info.map@map-sxm.net
La démocratie est l’organisation sociétale offrant la plus grande liberté de penser, d’expression et d’action à sa population. C’est par essence l’invitation de tout un chacun à participer à l’évolution de la société, en offrant périodiquement la possibilité, au plus grand nombre, de choisir son ou ses dirigeants par un processus électoral.
Le vote est l’acte qui consiste solennellement à accorder sa confiance à une ou un groupe de personnes afin qu’il vous représente et agisse en votre nom pour une période donnée. Cette confiance doit se mériter au travers d’un programme d’action du groupe ou de la personne, explicitant les moyens collectifs qu’il ou elle, mettra en oeuvre pour atteindre les objectifs et actions annoncés. Cette confiance se respecte, l’intérêt collectif doit se retrouver au travers de l’action politique du groupe tout au long de sa mandature, tel un contrat de partenariat. Le citoyen doit être au coeur de toute action engagée, il doit être consulté, associé et inclus dans les décisions d’orientations de ce territoire. C’est pour toutes ces raisons que l’on doit rester maître de son vote, qu’il soit toujours sien et ne fasse pas l’objet de transactions financières !
La réussite d’une action quelle qu’elle soit n’est, en général, pas le fruit du hasard mais la mise en oeuvre d’une certaine discipline, rigueur et méthode avec, bien entendu, des idées audacieuses et novatrices. C’est avec plaisir que nous vous invitons à continuer la lecture de ce document au travers duquel nous vous exposons nos grandes lignes d’actions à engager avec vous.
Ensemble nous vaincrons cette prétendue fatalité de l’échec, de l’immobilisme économique et renouerons avec l’espoir d’un lendemain meilleur grâce à la ténacité et l’audace de chacun d’entre nous, associées à une équipe d’hommes et de femmes qui auront à coeur de travailler avec Saint Martin, pour Saint Martin et de toujours défendre l’intérêt de ce dernier en toutes circonstances.
Afin de parvenir à des résultats, il faut de la confiance en soi et celle de nos partenaires, nous proposerons donc une action de réorganisation de la gouvernance qui pourra être dans un premier temps inscrite dans le règlement intérieur de la Collectivité avant de faire l’objet plus tard de modification de la loi organique. Une fois les règles de fonctionnement clairement établies, nous ouvrirons le dossier de l’action économique et des moyens financiers afin de créer l’environnement nécessaire à une relance économique à court terme (6 à 12 mois).
Puis suivra la pile de dossiers brûlants à traiter. Malheureusement avec le temps perdu et l’irresponsabilité de la majorité actuelle, quasiment tous les sujets sont aujourd’hui urgents. La responsabilité toutefois, voudrait qu’ils soient traités les uns après les autres car nous n’avons pas les moyens de le faire d’un seul front. La formation en tenant compte de ses problématiques, à savoir le public concerné et sa destination : Quelles formations pour quels objectifs ? La jeunesse, une préoccupation qui revient à tous les échelons, aussi bien en intégration dans le tissu social et économique, qu’en expression de soi, l’orientation professionnelle, le vivre ensemble, la culture, le loisir ou l’activité sportive.
L’éducation est le socle du bien être de notre société car d’elle dépendra la paisibilité, la prospérité et le succès de notre territoire. Elle doit s’inscrire dans l’action à moyen et long termes et devra être adaptée à son public et remplir son rôle fondamental, lui donner le minimum décent pour une vie en société, tout en incitant à l’excellence par la culture de la valeur du savoir.
La santé et la coopération ne seront pas en reste car bien des efforts sont à consentir dans ces domaines. Nous ne vivons pas dans une bulle et le développement de Saint Martin passe par une régulation des relations avec St Maarten et une intégration dans la région caribéenne.
NOUVELLE GOUVERNANCE
En cette période de crise, Saint-Martin a besoin d’une réaffirmation des valeurs sur lesquelles elle a été fondée : La solidarité, l’équité, le travail, la responsabilité et l’honneur.
Notre responsabilité en tant que politiques est de créer les conditions pour que tous, nous puissions vivre ensemble et dans les meilleures conditions.
Nous initierons une nouvelle façon de gouverner plus transparente et plus participative.
Nous organiserons des débats publics afin de prendre la mesure des attentes et des difficultés de nos concitoyens et les associer pleinement à l’exercice des responsabilités.
A l’heure actuelle, Saint-Martin souffre d’un déficit d’images positives et progressistes et nous tacherons de restaurer une certaine crédibilité aux yeux de tous et notamment dans l’hexagone. Nous nous engageons pour cela à agir dans un ordre prioritaire sans pour autant négliger le quotidien. En ce sens la gouvernance est à réorganiser, suivra des mesures pour la relance économique et l’emploi, la formation, la jeunesse, l’éducation et la santé.
Il ne s’agit pas de dire qu’une problématique est plus importante qu’une autre, mais de se donner les moyens d’agir correctement aux services de la population, du développement de celle-ci et de son environnement.
Nous mènerons les concertations avec le conseil économique social et culturel, les acteurs économiques, les associations culturelles et sportives, les syndicats et la chambre consulaire interprofessionnelle.
En terme de gouvernance, nous proposons une action échelonnée dans le temps se déclinant en trois phases que sont :
Le court terme.
* Rétablir un climat démocratique de confiance, consultation aussi souvent que possible du CESC, des conseils de quartiers et divulgation des documents de travail suffisamment à l’avance afin que les partenaires décisionnels puissent s’organiser et s’exprimer sur les sujets, ouvrant ainsi l’espace d’un vrai débat.
* Création de la commission des élus, organe consultatif composé du conseil exécutif, du sénateur et du député, qui se réunira au moins une fois par mois afin de faire le point sur les dossiers et sera consulté systématiquement sur tout projet de loi fusse t-il local ou national, en amont du conseil territorial traitant du sujet. Son avis sera joint aux dossiers des élus territoriaux et des conseillers du CESC.
* Formation des élus
* Il sera instauré deux types de conseil territorial :
Le conseil territorial ordinaire (conforme à ce qui se fait actuellement et dans lequel sera traité tous sujets à caractère non législatif, n’ayant pas 4 la porté d’une loi)
Le conseil territorial législatif (principe d’un conseil extraordinaire réuni au moins une fois par trimestre par lequel tout projet législatif, ayant la porté d’une loi, devra être présenté et les documents transmis aux conseillers au moins un mois en amont de la date du dit conseil. Une réunion préliminaire du conseil aura lieu systématiquement une semaine avant la date prévue afin de présentation et de débat sans vote. Les amendements seront reçus à cette occasion et au plus tard 72 heures ouvrées avant la date du conseil législatif. Une commission des lois se réunira au plus tard 48 heures avant le conseil et se prononcera sur la suite à donner à chaque amendement, présentation ou non au conseil territorial).
* Un plan des actions urgentes sera arrêté chaque année et un bilan sera présenté de celui de l’année écoulée. Le moyen terme.
* Mettre en place des formations pour les directeurs et chefs de services de la Collectivité afin d’améliorer le service rendu à la population.
* Mise en place de la commission de proximité composée du conseil exécutif, de deux représentant de chaque conseil de quartier et de six conseillers territoriaux (chacun rattaché à un conseil de quartier). Cette commission se réunira au moins une fois par semestre.
* Prendre toutes les dispositions et engagements avec l’Etat afin de mettre en expérimentation un système de paiement de l’aide sociale, obligeant la consommation d’une grande partie cette aide dans l’économie locale ou française.
* Prendre toutes les dispositions et acter la création du conseil de coopération soualiga (soualiga cooperation council) en symbiose avec nos voisins de Sint Maarten. Ce conseil sera composé du conseil exécutif de la COM et du conseil des ministres de Sint Maarten et aura à discuter des problématiques et proposer des solutions bipartites touchant à la coopération Saint Martin/Sint Maarten. Le long terme.
* Mettre en place des formations pour le personnel de la Collectivité afin d’améliorer le service rendu à la population.
* Mener une réflexion sur le devenir des conseils de quartiers, valider leur reconnaissance en leur donnant une existence juridique et réformer éventuellement le mode de désignation.
* Mener une réflexion sur le fonctionnement du conseil économique social et culturel afin de lui permettre de mieux jouer son rôle.
* Mener une réflexion sur la loi organique en son livre III, et évaluer les modifications nécessaires à une meilleure prise en compte de nos réalités et besoins de fonctionnement.
* Faire remonter une proposition de loi afin de porter modification à la loi organique du 21/02/2007, avec inscription de la réorganisation de la gouvernance, du CESC, des conseils de quartiers et de la coopération sur le plan national.
ECONOMIE et FINANCES
Le développement économique n’est pas une fin en soi et doit être conçu au service des hommes et des femmes acteurs de la société, éléments fondamentaux du vivre ensemble. Il doit permettre à chacun de s’épanouir dans une activité professionnelle sans dépendre de minima sociaux.
L’économie est un fleuve à plusieurs affluents et le constat d’une bonne ou mauvaise économie est la conjoncture de facteurs dont certains dépendent de nous et d’autres non.
L’économie est basée principalement sur l’investissement, la fiscalité, le marché et l’environnement.
L’investissement, ce sont les capitaux et il nous faudra être capable d’attirer les investisseurs extérieurs, de débloquer les chantiers de constructions sous investigations même si celles-ci doivent se poursuivirent. Il faudra repenser le réseau routier particulièrement autour de Marigot et ses environs, revoir l’aménagement et les projets de développement du front de mer et s’accorder sur un projet multi phases à forte valeur rajoutée dans le but de relancer l’activité et la fréquentation de celui-ci. Il faudra rechercher des partenariats intelligents afin de favoriser un tourisme d’affaire et culturel. Nous garderons à l’esprit que l’investissement est étroitement lié à un élément de taille, la fiscalité.
La fiscalité est par excellence un outil au service du développement, elle sera entièrement repensée avec une prise d’effet programmée et orchestrée. Saint Martin est une destination touristique et de ce fait on doit tout faire pour la promotion de cette activité y compris le retour en exploitation hôtelière de certains établissements transformés en logements sur des sites stratégiquement touristiques, tel que les bords de mer, en n’oubliant pas la réhabilitation d’établissements existants. Une attention particulière devra être portée à la rénovation urbaine du centre ville en vue de l’augmentation de la fréquentation et de l’animation nocturne. La fiscalité devra être appropriée tant aux faibles revenus qu’aux hauts revenus et gros patrimoines que nous souhaiterions inciter aux réinvestissements par le biais d’avantages fiscaux adaptés. Il n’y aura pas de relance économique sans investissements, ainsi nous définirons un cadre fiscal aménagé pour l’investissement national ou international à condition qu’il y ait engagement de crée de l’emploi local dans la durée. Ces aspects se reflèterons dans la refonte de la nouvelle fiscalité et nous ne serions pas opposés à une entente publique/privée (SEM ou autre) spécialisée dans l’exploitation a fin touristique d’établissements en copropriétés. Il nous semble de plus en plus improbable que le tourisme puisse continuer à être le seul moteur de notre économie au vu du nombre de jeunes arrivant et à venir sur le marché de l’emploi.
Notre relance économique devra nécessairement laisser la place à la diversification via une production locale agricole et artisanale, puis créer les conditions d’une activité d’ingénierie à forte valeur ajoutée tel que l’informatique, l’électronique, les sons et lumières plus facilement exportables dans le bassin caribéen. A plus ou moins long terme il nous faudra ouvrir le débat sur notre modèle social, puisque développement économique doit être concordant avec pérennisation et cette dernière ne se fera, à notre avis, ni avec l’Europe, ni avec les USA, mais dans notre environnement immédiat, c’est-à-dire le bassin caribéen. Un effort conséquent devra être fait afin de préserver la solidarité des contribuables en imposant la solidarité des bénéficiaires de l’aide sociale, c’est-à-dire de tout faire pour que cette aide soit consommée dans notre système économique, ce qui devrait contribuer à une augmentation non négligeable du pouvoir d’achat local. Cette négociation sera mener avec l’Etat et les organismes financiers. Un effort devra aussi être réalisé en terme de prise en charge et de traitement de la délinquance juvénile, des actes de violences des moins jeunes et de la délinquance financière. Nous proposons un redressement financier de la Collectivité sur deux axes essentiels :
1) Un effort sur la fiscalité locale par l’élargissement de l’assiette (recensement des activités commerciales et foyers d’habitations, fiscalisation du domaine public occupé…). Introduction d’un forfait minimum pour l’impôt sur le revenu, limitant au cas exceptionnel l’exonération total à cet impôt, reprise d’une taxe d’habitation modifiée et de l’ISF modifiées, une amélioration du recouvrement de l’impôt et une légère augmentation de la fiscalité indirecte. La TGC qui deviendrait la TGC (Taxe Générale à la Consommation) et passerait de 2 à 3%, étendu à l’ensemble des commerces y compris les loueurs de véhicules et les séjours hôteliers(suppression de la taxe sur les loueurs de voiture et de séjour). Elle serait fixée à 4% pour la location saisonnière de luxe (villas), à 5% sur les transactions immobilière et produits de luxes (parfumeries et bijouteries) et à 8% sur les produits à risques d’addiction, tabac et boissons alcoolisés. Les régimes d’exonérations seront supprimés sauf pour le corps médical et pharmaceutique. Nous préconiserons un régime de taxe simple et non cumulatif sur les biens revendus ou transformés. Les entreprises supporteront la taxe sur les biens consommés pour leur fonctionnement. Fin 2013, la nouvelle TLC devrait rapporter entre 18 et 22 Millions d’euros avec une marge de progression de l’ordre de 10 à 20% d’ici 2015.
2) Un grand emprunt pluriannuel sur 5 ans à taux zéro de 100 à 130 millions d’euros auprès de l’Etat et remboursable sur 10 ans. Cet emprunt sera échelonné comme suite; 30%, 25%, 20%, 15%, 10%, respectivement la 1ère, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème année. L’obtention de cet emprunt nous permettra de glisser vers une nouvelle fiscalité plus sereinement, et permettra de relancer l’investissement et la commande publics sur une période soutenue de trois années.
Redressement financier n’est pas synonyme de victoire, ainsi les renégociations avec l’Etat des transferts de compétences et autres manquements ne seront pas oubliées.
Entre temps, les projets structurants devront se poursuivre avec une recherche de financement pour le port, le réseau routier, le transport collectif, les établissements scolaires, un palais des congrès, le bâtiment administratif de la Collectivité, etc.
Notre marché est représenté, à part le BTP, essentiellement par la consommation des ménages et des visiteurs, donc il est basé sur un certain climat de confiance et de sérénité que nous nous devrons de préserver ou restaurer. Le déplacement des personnes est un dossier très important auquel il va falloir apporter des solutions, c’est un service public qui jouit d’une certaine organisation qui ne satisfait pas entièrement les usagers.
Nous prêcherons pour un regroupement des transporteurs pour mieux servir ces derniers et satisfaire à sa mission publique, ce qui favorisera une meilleure circulation sur nos routes déjà congestionnées. Cette réflexion sera menée de paire avec les professionnels du secteurs.
Réussir du développement c’est aussi garantir la sécurité des biens et des personnes!
Dans cette perspective nous mettrons tout en oeuvre afin que l’Etat intervienne rapidement n réponse aux moyens de la justice, tant en personnels, qu’en moyens mobiliers et immobiliers (matériel informatique, palais de justice, tribunal de première instance, maison d’arrêt). De la même façon le fonctionnement de la police territoriale devra être amélioré avec plus de titulaires et une meilleure coopération avec les OPJ permettant une surveillance de jour comme de nuit du centre ville et de l’agglomération de Grand Case, le reste du territoire sera placé directement sous la surveillance de la gendarmerie. Nous ne préconisons pas uniquement le répressif (voir chapitre formations, jeunesse, éducation) mais il devra être suffisant pour servir la dissuasion.
FORMATIONS
Un nombre considérable de jeunes arrive sur le marché de l’emploi sans formation initiale, ni formation professionnelle et malheureusement parfois en état de quasi analphabète. Beaucoup d’entre eux ont du mal à trouver un travail et s’insérer dans la société, de ce fait se sentent rejetés et se tournent vers l’argent facile en devenant adepte de l’économie souterraine et illicite.
LES PROBLEMATIQUES
Il nous faut distinguer 3 problématiques essentielles quand il s’agit de formation.
1) La formation initiale: Nous nous devons d’accompagner et d’encourager nos étudiants afin qu’ils poursuivent leurs études le plus loin possible dans de grandes écoles ou universités, notamment dans les filières de l’enseignement.
2) La formation professionnelle continue: Destinée aux actifs, nous devons encourager et stimuler l’avancement de carrière et la confiance en soi, débouchant soit sur des réorientations ou spécialisations de nos diplômés ou actifs.
3) La formation professionnelle d’insertion ou de réinsertion: Destinée à cette tranche de la population sortie du système scolaire sans véritable formation initiale et qui reste en marge de la société de gré ou de force.
NOS ENGAGEMENTS
Le but premier est de réduire significativement le taux d’échec scolaire. Un jeune sans diplôme n’est pas une fin en soi, mais un jeune illettré et mal préparé à la vie en société est inadmissible ! Nous devons tout mettre en oeuvre pour offrir à nos enfants une éducation de base adéquate et adaptée. Un de nos rôles sera de étecter et insister sur les secteurs porteurs à courts, moyens et longs termes et d’encourager nos jeunes vers ces voies, nous pensons notamment au médical, médico-social et social, à l’enseignement et aux activité de pointe en électronique et informatique. Nous devrons tout mettre en oeuvre afin de proposer des formations spécialisées et adaptées, à notre tissu économique, à ceux qui optent pour des cycles courts. Si à long terme nous envisageons un tourisme d’affaire et culturel, il nous faudra aussi des universitaires, des ingénieurs, des techniciens appliqués, des formateurs et enseignants d’où un encouragement aux étudiants pour un cycle long avec un accompagnement tout au long de la scolarité. L’accent sera aussi mis sur la création d’une maison familiale et rurale (MFR) qui pourra reprendre un certain nombre d’élève (13-16 ans) en situation d’échec scolaire. Cette initiative pourrait parfaitement correspondre à notre volonté de diversification vers les métiers agricoles, d’artisanat d’art ou les métiers du BTP. L’avantage de la méthode MFR c’est qu’elle est basé sur la formation en alternance et de proximité avec la résidence en internat et des visites régulières de la famille de l’élève dans leur environnement (l’enseignant se déplace chez la famille). Nous nous engagerons à promouvoir les mesures déjà existantes telles que les aides individuelles à la formation … etc.
Nous oeuvrerons pour l’ouverture d’une antenne de l’université des Antilles et de la Guyane sur Saint Martin, tant pour satisfaire à une formation universitaire classique ou pour répondre à de la formation continue professionnelle. C’est également par ce pôle que nous souhaitons mettre en place une filière de préparation aux concours de la fonction publique enseignante ou administratifs de catégories A et B. Cette démarche s’inscrit dans notre volonté à plus ou moins long termes de stabiliser et adapter le corps enseignant, et de pourvoir aux postes d’encadrements nécessaires à la bonne marche de notre Collectivité. Saint Martin ne doit plus être un laissé pour compte mais devenir un territoire ambitieux et innovant à la hauteur de ses ambitions et de sa situation géopolitique.
Une fois acquise et fonctionnelle, l’antenne de l’UAG pourra et devra mener des actions de coopération avec l’Université de Sint Maarten afin d’en tirer profit au bénéfice des étudiants.
Nous pensons sincèrement que la formation passe aussi par la promotion d’événementiels culturels, telle la culture littéraire (salons du livre), ou scientifique conférences sur des thèmes d’actualités ou d’avenir, etc. Nous devrons éveiller la curiosité intellectuelle de notre jeunesse.
Ce thème est très large et possède des ramifications à tous les niveaux. Ainsi il conviendra de combiner l’ensemble des chapitres économie, formations, éducation et santé afin d’apprécier le travail que nous préconisons dans ce domaine. Toutefois il y a encore un certain nombre d’actions sur lesquels nous voudri ns insister ou communiquer, car malheureusement nous avons aussi affaire à une certaine jeunesse qui n’est pas issu de notre « fabrique » et de ce fait demandera un autre regard, une autre prise en charge pour ceux qui sont déjà sur le territoire et une politique plus restrictive sur l’immigration à venir.
Il s’agira de structurer et développer les loisirs sportifs par la mise en place de comités ou ligues et la mise en valeur des disciplines par des rencontres internationales, la reconnaissance annuelle et officielle des meilleurs sportifs (trophées des sports). La création d’un ou plusieurs espaces jeunes leur permettant d’avoir des informations pointues sur leurs orientations scolaires et professionnelles qui seront aussi des lieux de débat et de conférences sur des thèmes d’actualité tel les drogues, la violence, … etc. La création de clubs d’initiatives jeunes auprès des conseils de quartiers leurs permettant la pratique de loisirs ludiques encadrés dans des domaines divers avec une présentation annuelle des meilleures réalisations ou initiatives.
Ces propositions se réaliseront en fonction des moyens humains et de la mise à disposition des infrastructures, c’est vous rappeler que la jeunesse est un sujet transversal et ne peut trouver de solution dans un chapitre mais sur l’ensemble des actions qui sont à mettre en place. Une chose est sûre c’est qu’il faut occuper cette jeunesse, l’encadrer, l’accompagner le plus longtemps possible pour quelle trouve sa voie, ses marques. Il est évident que le monde économique aura son rôle à jouer et que plus que jamais l’emploi local devra être privilégié.
Nous mènerons avec vous une réflexions sur les réponses à donner aux jeunes en très grandes difficultés scolaires, ceux qui sont à la rupture de toutes les méthodes conventionnelles. Nous partagerons avec vous notre intérêt pour un centre fermé d’enseignement spécialisé qu’il faudra définir structurer et financer.
Gardons à l’esprit que cette jeunesse sera demain nos hommes et femmes, adultes et parents de notre société, qui auront à leur tour des valeurs à transmettre. De notre réussite dépendra celle de notre avenir, de nos enfants et petits enfants. Notre responsabilité est engagée.
Le sentiment d’impunité n’est pas étranger à la déviance de nos jeunes et bien qu’ils ne soient pas les seuls concernés, il nous faudra arriver rapidement à une justice de pleine exercice, de l’instruction à l’exécution des peines, en passant par le jugement. Il ne s’agit pas de condamner tous nos jeunes car se serait signe de notre échec,mais de rétablir l’ordre, la valeur morale et le respect. Le développement économique, la lutte contre le chômage et l’exclusion des jeunes doit mobiliser toute notre énergie. Nous avons l’obligation morale d’assurer la prospérité des générations à venir. Nous ne détenons aucune solution qui soit viable sans l’implication de tous et s’il faut agir, c’est maintenant!
EDUCATION
La notion de société est le fait qu’un ensemble d’hommes et de femmes vivent selon des règles établies et de façon organisée. De ce postulat nous déduisons que ces hommes et femmes doivent avoir la capacité d’une telle organisation, ce qui voudrait dire un certain savoir permettant ce comportement digne.
L’école est à nos yeux, l’institution qui devrait permettre à nos futurs hommes et femmes d’acquérir ce savoir pour leur donner la capacité du respect de soi donc d’autrui et la compréhension de cette organisation sociétale! Si l’école ne remplit pas sa mission, c’est la mise en danger de notre société, car elle aussi va faillir par le dysfonctionnement de ses composants. La mission première de notre système éducatif est de transmettre le savoir nécessaire à la participation en société, chaque enfant, devenu élève, doit arriver au moins au niveau du baccalauréat. Il doit tout mettre en œuvre pour que les différences sociales ne se transforment en différence d’égalité ou de niveau d’instruction. Combattre les handicaps dès le plus jeune age, mettre l’élève en confiance linguistique afin de s’assurer de sa bonne compréhension du savoir transmis, tel sera le moteur de notre politique éducative à laquelle nous souhaitons associer le plus grand nombre et surtout les enseignants et les parents sans lesquels la réussite ne pourra être au rendez vous.
Toutefois il serait injuste de ne pas reconnaître d’autres facteurs perturbateurs d’une telle politique que sont essentiellement l’immigration incontrôlée et la scolarisation transfrontalière. Que nous le voulions ou non, nous partageons le même destin que nos voisins et frères de Country St Maarten et de ce fait il sera impératif de s’entendre sur une politique d’immigration commune, les moyens de son contrôle et les conditions dans lesquelles la scolarisation transfrontalière sera possible, sans pour autant que l’un ou l’autre des Etats soient lésés. Les fausses ou mauvaises adresses à l’inscription des élèves ne sont pas délibérées dans le but de nuire mais c’est parce qu’il est exigé une adresse du côté français pour accomplir l’acte et la possibilité éventuelle d’en tirer un gain financier. Une solution pourrait être de mettre à contribution Country St Maarten pour les frais de scolarité annuels, il lui appartiendra alors de se retourner contre son citoyen pour recouvrer les sommes engagées puisque nous ne pouvons pas faire de recouvrement chez eux et vise versa. Tout est question de coopération et de responsabilisation.
Au vu de nos ambitions il nous faudra quelques établissements scolaires supplémentaires notamment pour le deuxième lycée, l’université et la MFR. Ce sont des structures dont les constructions seront étalées dans le temps avec une priorité au 2ème lycée puis la MFR. Le démarrage de l’antenne de l’université Antilles Guyane est envisagé progressivement, ce qui permettra d’opter pour des locaux provisoires en attendant. Vous comprendrez que notre demande, envers l’Etat, d’un grand emprunt n’est pas pour la forme, ni pour le moins farfelue, mais répondant bien pour une partie à un réel besoin satisfaisant un double levier; Compléter l’offre de la mission de l’éducation à Saint Martin et contribuer à la relance économique du territoire.
Loin de penser que tout est simple, l’ensemble du monde de l’enseignement sera mis à contribution afin de porter réponses aux difficultés de l’enseignement à Saint Martin.
Nous proposerons l’introduction du bilinguisme dès la maternelle avec les moyens nécessaires, l’organisation du hors temps scolaire avec une réponse prioritaire aux élèves en difficulté avec des cours de soutien le mercredi matin de 8h00 à 10h00 et des activités ludiques et récréatives de 10h15 à 12h00. Ces propositions resteront ouvertes et seront finalisées avec l’ensemble des acteurs de la filière. L’école doit être un lieu d’échange et d’épanouissement d’où l’idée de proposer à chaque établissement l’organisation de manifestations à caractère culturel et ludique susceptibles d’éveiller l’intérêt des élèves pour une autre vision de l’enseignement.
L’éducation et les instances académiques sont de la responsabilité de l’Etat et il est évident que de grandes discussions devront avoir lieu, tant pour un vice rectorat de plein exercice avec des moyens de fonctionnement (matériels et humains) avec la capacité de décision (prérogatives et budget), que pour l’adoption d’une politique éducative certainement différente du reste de l’académie et du territoire français. Les postes d’enseignants devront être pourvus en temps et en heure avec des enseignants en accord avec la politique éducative qui sera déclinée. Pour les lycées et collèges, des efforts d’infrastructures et de plateaux sportifs devront être consentis afin de retrouver un niveau de pratique sportive dans le cadre des sports UNSS du mercredi après midi dans les disciplines que choisirons les enseignants, ouvrant lieu à la discipline des entraînements, aux rencontres inter établissements et à l’envie du dépassement de soi. Nuls doutes que cela influencera les centres d’intérêts de nos jeunes élèves et permettra de diminuer l’oisiveté dans cette tranche d’âge.
Nous croyons en la capacité de Saint Martin à rebondir et faire face aux obstacles présents et à venir, une fois que nous aurons repris confiance en nous et que nous aurons compris que l’excellence et la réussite se préparent et demande des sacrifices à tous les niveaux. Nous les adultes, nous devons transmettre notre savoir et rester exemplaires aux yeux de notre jeunesse. Cette jeunesse que nous savons capable de donner le meilleur d’elle-même, une fois qu’elle est en confiance. A plus long termes, nous souhaiterions voir introduire dans l’enseignement secondaire des pages d’histoires propres à Saint Martin pour asseoir notre identité et notre culture. Nous revendiquons notre multiculturalisme mais demeurons les défenseurs d’une culture Saint Martinoise dominante et fédératrice, signe de l’acceptation de l’autre dans le respect de notre territoire.
La réussite de notre système éducatif passe par l’implication à 200% des parents. Vue la faiblesse de son succès à ce jour, ajouté à cela le phénomène migratoire que nous avons subi, les parents ont aussi besoin de formations. Il ne s’agit pas de leurs faire subir des examens scolaires mais de mettre en place une école de la parentalité d’un point de vu sociologique et contemporain du terme. Cela leurs permettront une meilleure compréhension du système administratif et politique qui nous gouverne et de mieux appréhender leurs rôles, devoirs et obligations. Le passage de témoin transgénérationnel ne sera qu’amélioré et facilitera ainsi à chacun son cheminement identitaire nécessaire à sa vie d’homme ou de femme.
Une population sans repère identitaire est en situation d’handicap, voir d’échec si elle ne prend pas conscience suffisamment tôt de son héritage, de son patrimoine à protéger, développer et transmettre.
COOPERATION
La coopération est un élément essentiel du développement et du devenir de l’île de Saint Martin! Ce n’est pas une citation d’intellectuels ou de philosophes mais le constat d’une certaine réalité à laquelle nous ne pouvons échapper. Saint Martin reste avant tout une île de moins de 100 Km² , partagé entre deux souverainetés distinctes mais condamnée à la même histoire et à un destin commun. Croire que l’ignorance d’une problématique ou feindre son inexistence la résorbera avec le temps, est un leurre. Comme dans un habitat collectif, il y a des parties privées et des parties communes et la bonne cohabitation c’est l’adoption de règles permettant l’utilisation respectueuse de ces parties. Tout en adhérant le plus possible aux accords de Concordia, il nous faudra coopérer avec nos voisins pour la signature de conventions de coopération afin de préserver l’intérêt de l’île tout en permettant à chacun de mener à bien ses projets propres conformément à sa législation. Nous pensons que la coopération doit être une institution actée par la loi et pas une simple commission avec des réunions et des décisions sans portées et c’est pourquoi nous œuvrerons pour la création et la reconnaissance du « conseil de coopération Soualiga » dans lequel siègeront des représentants des deux parties de l’île. Les membres permanents de ce conseil seront le conseil exécutif de la COM et le conseil des ministres de country Sint Maarten. Sa mission première sera la discussion des ressources et problématiques communes l’adoption de solutions qui seront soumises à la légifération de chaque partie avec des dates communes d’entrée en vigueur. Les sujets sont nombreux et l’un des premiers sera de revoir et clarifier la situation du permis de conduire et sortir de cette situation absurde que nous connaissons depuis des années. Il existe un ensemble de sujets tels les carburants, les taxes routières, le transport en commun, la fiscalité, la scolarisation d’élèves et la prise en charge médicale transfrontalière, nos échanges commerciaux, etc.
Cette liste n’étant évidemment pas exhaustive.
Même si la coopération prioritaire et primaire est avec notre voisin immédiat, nous devrons d’une manière générale développer cette politique avec l’ensemble du bassin caribéen. Notre développement et rayonnement dans notre région naturelle qu’est la caraïbe, ne sont pas sans enjeux et se posera très tôt la question de l’appartenance assimilée ou associée à l’Europe. Autrement dit RUP ou PTOM? Nous sommes aujourd’hui partagés sur le sujet et des discussions sérieuses devront avoir lieu avec l’Etat Français et l’Europe afin de clarifier la question du rattrapage des infrastructures et ce ne sera qu’à ce moment que nous pourrions nous prononcer plus sereinement sur cette question. L’espace Saint Martin est partagé par deux entités qui doivent tout mettre en oeuvre pour faciliter et règlementer la libre circulation des biens et des personnes sur l’ensemble de son territoire, sans pour autant que se soit au détriment de l’un ou de l’autre. Collectivité d’outre-mer à statut particulier, régie par l’article 74 de la constitution doit ici prendre toute sa dimension , la spécificité législative doit être exploitée dans un ensemble structuré, étoffé et cohérent pour gagner l’adhésion et la confiance de Paris.
SANTE
La population de Saint-Martin ,comme ailleurs, est en droit de s’attendre à des soins de qualité et une prise en charge la plus optimale possible. Bien que ne pouvons nier les progrès réalisés depuis les cinq à dix dernières années, il est trop souvent encore des situations difficiles à gérer et dont la réponse n’est pas satisfaisante. Nous prenons en tout premier lieu la réponse aux appels médicaux d’urgence que se soit par le 18 ou le 15, bien souvent l’appel est ré acheminé vers le centre de régulation de Guadeloupe induisant un délai dans la prise en charge, sans compter parfois la barrière de la langue. La coopération avec la partie hollandaise doit être traitée et éclaircie avec des procédures de prise en charge du patient avec une reconnaissance de l’organisme payeur. La rentabilité ou l’équilibre de notre établissement hospitalier est fonction des prestations qu’il fourni et c’est pour cette raison que nous veillerons à pouvoir soutenir et défendre l’extension de l’offre de soins tant en quantité, qu’en qualité chaque fois que les professionnels en feront la demande auprès des autorités de tutelles. Malheureusement une partie encore trop importante de notre population n’a pas l’accès aux soins et une attention particulière sera portée à cette situation afin de réduire significativement cet état de fait. L’amélioration de l’offre de prise en charge des personnes dépendantes et personnes âgées aura aussi toute notre attention, sans oublier une possible relocalisation de la maison de retraite sur un site mieux adapté.
La santé c’est aussi et surtout la prévention, en étroite collaboration avec les professionnels du secteur et de l’ARS, des campagnes et conférences seront initiés sur les comportements à risques (sida, alcoolisme, tabac, drogues, sexualité des jeunes) en appui avec les conseils de quartiers dans le but d’une plus grande responsabilisation de chacun. Les jeunes des collèges et lycées devront avoir assisté au moins deux fois par année scolaire à des réunions d’information et de débat sur ces thèmes.
Nous devons absolument enrayer les phénomènes de:
– grossesses précoces et IST (VIH et hépatites principalement), – fumettes de cannabis et autres drogues chez nos jeunes et moins jeunes, – consommation d’alcool chez les jeunes, – Obésité et obésité infantile en particulier Des conférences seront aussi organisées sur les maladies à caractère dominant dans notre région, l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle, cancer de la prostate, etc. Le but étant de diminuer les risques et pour ceux déjà atteints, d’apprendre à vivre avec ces maladies. Le développement de l’activité médicale en réponse aux besoins de la population doit être une source de débouchés pour les saint martinois, c’est en ce sens que les entreprises de la place devront s’équiper ou se créer pour répondre à la demande et les jeunes encouragés dans les filières médicales (médecins, infirmiers, aide soignants), médico-sociales. Nous nous engagerons dans des campagnes de promotion des études longues auprès des lycées et donnerons autant que possible des indications sur les filières porteurs ou à venir avec un réseau de conseillers dynamiques et motivés.
Nous demanderons à ce que nos établissements de santés travaillent le plus possible avec les entreprises locales, à qualité d’offres égale.
La santé scolaire devra être réorganisée avec un meilleur suivi des historiques et ce dans le but d’améliorer la prévention.
La PMI doit pouvoir continuer à offrir les meilleurs soins et suivis aux patientes. La clarification des relations avec nos homologues de la partie hollandaise et une politique d’immigration plus restrictive devraient permettre des conditions d’actions et de travail nettement améliorées tant pour les professionnels du secteur que des patientes elles même. La toxicomanie et autres addictions doivent pouvoir être traitées sur place à moyen long termes avec l’ouverture d’un centre spécialisé offrant des soins aux internés et un suivi en situation réelle pour ceux qui veulent s’en sortir. La santé, ça se mange et ça se respire d’où la nécessité d’un diagnostic de l’existant et l’établissement d’un plan d’action afin de trouver une réponse satisfaisante aux problèmes d’assainissement et de débordement d’égouts quasi-quotidien .
EN CONCLUSION
Nous vous remercions de votre lecture et espérons avoir suscité un intérêt sur l’ensemble des sujets abordés. Nous vous rappelons que se sont des grandes lignes d’une action politique d’envergure que nous voulons partager avec vous et en faire un projet de société étoffé avec votre contribution afin que rien ne soit oublié.
Les détails des actions seront communiqués à plus longues échéances et au fur et à mesure que nous rencontrerons la population.
Il nous semble difficile de s’engager dans un combat politique ayant pour ambition de faire évoluer les rapports sociaux et un développement sociétal, sans connaître le point de vue de ceux que l’on prétend vouloir représenter. Parce que nous ne voulons pas parler du peuple sans avoir parlé au peuple que nous avons pris l’initiative d’une enquête publique anonyme afin de recueillir l’assentiment du plus grand nombre sur des sujets d’actualités. Le résultat de cette démarche sera publiquement communiqué courant Juillet 2011 et nous permettra d’affiner nos propositions en fonction de l’attente de la population.
Nous vous invitons donc à prendre contact avec nous afin de pouvoir compléter votre fiche enquête et d’être ainsi associé à l’action que nous mènerons dans les mois à venir. L’enquête durera du 16 Mai au 30 Juin 2011.
La signification de notre logo:
Le bleu est signe de confiance, sa forme représente l’eau qui nous entoure avec son mouvement perpétuel, le même mouvement dans lequel nous souhaiterions placer notre population pour vaincre l’immobilisme.
Le rouge est signe d’espérance et de victoire, et sa forme représente nos reliefs et les sommets que nous nous devons d’atteindre.
La combinaison des formes allant du bleu au rouge est signe que la confiance donne naissance à l’espoir qui nous conduira vers la réussite et les sommets, tout en étant le socle de ce en quoi nous croyons, à savoir :
Le développement et le progrès ne sont pas l’affaire d’une catégorie de personnes, ni d’un secteur d’activité mais un mouvement d’ensemble au coeur duquel se trouve la population qui doit être partie intégrante de toute initiative.
C’est ce qui se nomme :
MOVEMENT FOR THE ADVANCEMENT OF THE PEOPLE
Dont le sigle est “M.A.P”