Cet “incident important” a affecté “énormément de gens”, a reconnu Orange qui compte 26 millions de clients directs auxquels s’ajoutent ceux d’autres opérateurs vendant des services sous leur marque mais dont les communications transitent par le réseau de l’opérateur historique.
Ainsi, des clients Free Mobile et de plusieurs autres “opérateurs virtuels” (ne possédant pas leur propre réseau) ont également été affectés par cette panne qui a eu des répercussions sur l’ensemble du territoire national.
Ces utilisateurs, dont l’opérateur a affirmé ne pas être en mesure de déterminer le nombre précis, ont eu de “grandes difficultés” pour téléphoner et échanger SMS et données pendant toute la durée de la panne.
“Nous présentons toutes nos excuses à nos clients et à nos partenaires pour cet incident rarissime et nous travaillons à une indemnisation de nos clients”, a poursuivi le porte-parole.
La cause de cet “incident exceptionnel, parmi les plus graves” qu’ait connus Orange est “une panne logicielle sur un équipement essentiel”, a-t-il spécifié. Il a assuré qu’il ne “s’agit absolument pas d’un acte de malveillance”.
L’incident a mobilisé 200 ingénieurs et techniciens spécialistes des réseaux de communication. D
evant sa gravité, deux ministres se sont rendus successivement vendredi soir à la cellule de crise d’Orange, dans le XIVe Arrondissement de Paris.
Cette journée noire pour le groupe avait commencé par sa mise en examen en qualité de personne morale dans l’enquête sur la vague de suicides survenue parmi son personnel en 2008 et 2009.
Orange a été mis en examen pour “harcèlement moral” et “entrave au fonctionnement” des instances représentatives du personnel. Le groupe a été aussi placé sous contrôle judiciaire avec un cautionnement de 150.000 euros.
La veille, son ex-numéro deux Louis-Pierre Wenes et l’ancien directeur des ressources humaines Olivier Barberot avaient déjà été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire avec à la clé, une caution de 75.000 euros.
L’ancien patron du groupe de 2005 à 2010, Didier Lombard, avait été le premier mis en examen mercredi, le cautionnement ayant été fixé à 100.000 euros.
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FRANCE TELECOM
ILIAD
AFP