Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recevait mercredi après-midi à Matignon les 48 parlementaires ultramarins, en présence du ministre des outre-mer Victorin Lurel et d’Alain Vidalies, le ministre délégué aux relations avec le Parlement.
Après un déjeuner à la présidence de l’Assemblée nationale, les députés de l’outremer étaient reçus à Matignon mercredi après-midi. L’occasion pour le Premier ministre Ayrault de présenter la feuille de route de son gouvernement en faveur des territoires outre-mer aux quelque 48 députés et sénateurs ultramarins. “Un ministère de plein exercice ; un référent outre-mer dans chacun des cabinets ministériels, deux délégations spécifiques au Sénat et à l’Assemblée… : le gouvernement Ayrault semble vouloir se donner les moyens d’impulser une politique volontariste en faveur de nos territoires. Je ne peux que m’en féliciter, au regard des nombreux enjeux spécifiques qui concernent les outre-mer.” a commenté le député de Saint-Barthélemy et Saint-Martin à l’issue de cette rencontre, à laquelle participaient également les ministres Lurel et Vidalies.
Dans son discours aux parlementaires, le Premier ministre a assuré que la lutte contre la vie chère reste la priorité majeure de la politique ultramarine de son gouvernement. “M. Ayrault a répété hier, ce qu’il avait déjà exprimé lors de sa déclaration de politique générale sur cette problématique. Un projet de loi, pour améliorer le fonctionnement de la concurrence dans nos territoires où les prix sont globalement largement supérieurs à ceux pratiqués en métropole, doit ainsi être présenté par le gouvernement à l’automne” a encore précisé M. Gibbs.
L’objectif du gouvernement est d’élaborer début septembre, une première synthèse qui servira de cadre à la conférence pour l’Outre-mer et de base au projet de loi débattu début octobre par le Sénat. “J’ai vu dans le discours du Premier ministre une volonté de passer à l’offensive et j’espère que le gouvernement passera de la parole aux actes pour ce qui relève de nos territoires. Je ne parle pas uniquement de la lutte contre la cherté de la vie, mais aussi du logement, de l’emploi ou encore de l’éducation. Le gouvernement veut démontrer à l’opinion que nos problématiques rencontrent un écho national : c’est très bien, mais maintenant place à l’action. Car le plus difficile sera de concrétiser ce listing de belles intentions !” a conclu M. Gibbs.