Le plus grand radiotélescope au monde cherche une intelligence extraterrestre
Une partie des antennes radar du plus grand radiotélescope au monde Square Kilometer Array aidera à l’Institut de recherche d’intelligence extraterrestre, indiquent les responsables du projet SKA.
L’information sur la construction du Square Kilometer Array a été annoncée en mai de cette année, c’est un projet du radiotélescope ambitieux avec des milliers de radio antennes paraboliques, qui sera basé en Afrique du Sud (et les pays voisins) et en Australie.
La première phase de construction de l’observatoire devrait être achevée en 2016, la deuxième étape – en 2019, et le travail doit être pleinement achevé en 2024.
L’intelligence extraterrestre est sur le point de se révéler ?
Les experts du centre international de recherche SETI avertissent que trois grands objets non identifiés sont en train de s’approcher de la Terre. Ces objets pourraient être d’origine extraterrestre.
Les esprits ne se sont pas calmés après les films de Discovery Channel avec un commentaire choquant de Stephen Hawking. L’un des plus influents scientifiques, lauréat du prix Nobel, a fait une déclaration sensationnelle que les extraterrestres existent. Mais il supplie l’humanité de ne pas entrer en contact avec eux. Ce n’est pas la première fois que le scientifique parle des extraterrestres. Hawking est surtout connu grâce à son livre A Brief History of Time (Une brève histoire du temps) sur l’origine de l’Univers. Dans sa nouvelle série documentaire, il affirme que des formes de vie différentes existent dans de nombreuses parties de notre Univers, mais les extraterrestres peuvent tout simplement utiliser la Terre comme source de ressources pour leur développement et sont capables de l’occuper pour progresser dans leur évolution.
Les Américains se sont déjà penchés sur le problème de l’identification des créatures extraterrestres, mais pour l’instant au niveau génétique. Le professeur de génétique à l’Ecole de médecine d’Harvard Gary Ruvkun a développé une puce informatique qui peut détecter la présence de fragments des ADN extraterrestres. Cette puce devrait être intégrée dans le système de recherche du futur robot envoyé sur Mars et destiné à explorer la surface de la Planète Rouge. Le procédé prévoit que poussière de la planète soit d’abord mélangée à un réactif spécial, traitée ensuite avec des ultrasons pour détruire d’éventuels fragments organiques, et la puce peut alors analyser son contenu pour y trouver des traces d’ADN.
« Hommes verts », me recevez-vous ?…
Cela fait plusieurs dizaines d’années que les scientifiques se penchent sur la question de la vie en dehors de la Terre. Pour justifier la nécessité de recherche de la vie intelligente dans l’espace, les spécialistes américains ont décidé de faire recours au paradoxe du célèbre physicien Enrico Fermi, qu’ils perçoivent comme une contradiction entre la forte probabilité de l’existence de la vie intelligente dans l’Univers et l’absence de signes visibles de cette existence. Le scientifique a posé une question simple : « Si les civilisations extraterrestres sont si nombreuses, alors où sont-elles ? ».
Les Américains ont proposé une solution à ce paradoxe. Ils ont constaté que si l’on fixe le temps moyen de vie dans notre Galaxie à 1 000 ans, (les Terriens envoient des signaux radio dans l’espace depuis près 100 ans seulement), plus de 200 civilisations peuvent alors exister dans la Voie Lactée. Les Britanniques sont allés encore plus loin. À l’Université d’Edimbourg, on estime que dans notre Galaxie au moins 361 civilisations intelligentes existent, et leur nombre maximal pourrait atteindre 38 000.
Les progrès dans la théorie inspirent aujourd’hui non seulement les scientifiques de SETI, mais aussi des millions d’amateurs sur notre planète, qui essayent d’entendre des signaux radio des mondes inconnus depuis les années 1960. En 1977, le radiotélescope de l’Université d’Ohio a reçu un signal, qui a duré environ 37 secondes. Ce signal arrivait de la constellation du Sagittaire et était le plus fort de tous les signaux extraterrestres reçus précédemment. En 2004, le radiotélescope d’Arecibo (Porto Rico) a transmis un « appel », qui a reçu le code SHGb02 +14a, émanant de la partie de l’Univers à la frontière des constellations de Bélier et des Poissons.
Les derniers chiffres, publiés en 2008 par des scientifiques américains qui travaillent sur le programme de recherche de l’intelligence extraterrestre, sont sensationnels. Une des systèmes d’étoiles proches de la Terre pourrait être une copie conforme de notre Système solaire, mais aux premiers stades de son développement. Il n’est pas exclu, que l’homme aurait copié de cette manière une créature qui vivant dans les mondes lointains il y a plusieurs millions d’années.
Le chimiste suédois Svante Arrhenius, l’un des premiers lauréats du Prix Nobel, a exprimé à la fin du 19ème siècle l’idée de la panspermie : la vie sur Terre aurait pu être fécondée de l’extérieur par des moyens extraterrestres. La science officielle du 20ème siècle a ignoré cette hypothèse. Mais maintenant, la plupart des célèbres physiciens-théoriciens en Europe et en Russie s’intéressent activement à la question de « transposition » de vie sur notre planète, réfutant la théorie officielle que la Terre est le centre du monde, et l’Univers tourne autour de la Terre. En Russie, la théorie de l’origine extraterrestre de la vie a été justifiée par les scientifiques de l’Institut de la spectroscopie de l’Académie des Sciences de Russie.
Du point de vue philosophique, on pourrait supposer que les extraterrestres cherchent à évoluer et transmettre les connaissances qu’ils ont acquises. C’est pourquoi il serait utile pour les êtres vivants des autres planètes d’envoyer dans la galaxie des milliers de tonnes de molécules biologiques – des microcapsules d’ADN, qui contiennent toutes les informations sur le type de vie auquel elles appartiennent. Cette manière d’échanger l’information est bénéfique du point de vue énergétique. Des particules avec l’ADN envoyées dans l’espace avec une vitesse spatiale de quelques dizaines de kilomètres par seconde sont distribuées dans la Galaxie en quelques millions d’années – une période suffisante pour la perception. Au contraire, le signal électromagnétique passant à la vitesse de la lumière, se propage trop vite et contient trop peu d’information.
Une partie de ses ambassadeurs disparaîtra. Ces particules seront soit capturées par le champ gravitationnel d’étoiles et brûleront, tandis qu’une autre partie sera détruite lors de l’explosion des étoiles supernovae. Mais une certaine partie des ces particules pourrait arriver sur des planètes ayant des conditions plus favorables, comme la Terre. Si les conditions sur la planète sont appropriées, le signal biologique ne va pas disparaître sans trace. Se retrouvant dans l’eau d’une certaine température, il peut commencer à se développer. L’ADN contient beaucoup d’informations : en tout 109 unités de l’alphabet génétique composé de quatre lettres : des nucléotides. Il est difficile d’imaginer toutes les combinaisons possibles avec ces symboles. C’est ainsi que naît la vie. Les spécialistes en génétique moléculaire affirment que seulement 5 % de l’ADN de l’homme contient des informations utiles. Les 95 % restants sont des parties « excessives » de l’ADN, renfermant le secret de la vie, y compris l’information utile et nécessaire pour le développement de l’humanité. Apparemment, en atteignant « leur » niveau de développement, nous pourrions faire la même opération de diffusion de la vie dans la galaxie pour les prochains millions d’années.
Il existe une autre preuve du fait que la vie a été transposée sur Terre depuis l’Univers. De récentes études microbiologiques de l’Institut russe de la médecine spatiale montrent que la vie aurait surgi dès que des conditions nécessaires se sont créées. L’âge établi du premier gène terrien est de 3,8 milliards d’années et l’âge géologique et de la formation de la Terre – 4,6 milliards d’années. Etant donné qu’il s’agit des chiffres proches, on peut donc en conclure que nous sommes bien ces « extraterrestres » arrivés sur Terre.
Source: RUVR