Le non vert au traité budgétaire européen, l’amitié franco-allemande célébrée et la fusion Universal-EMI
Après l’annonce samedi du conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts qui s’est prononcé contre la ratification du traité budgétaire européen, “le Vert est dans le fruit” titre la Tribune. S’exprimant sur deux chaînes télévisées, l’eurodéputé écologiste, Daniel Cohn-Bendit, a déclaré qu’il mettait “sa participation à Europe Ecologie-Les Verts entre parenthèses”, dénonçant une “dérive gauchiste” au sein du parti [Le Monde].
De leur côté, les socialistes “jugent” aussi “sévèrement la décision des écologistes de voter contre le traité budgétaire européen” rapporte le Figaro. Une “situation compliquée” pour Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du Logement et Pascal Canfin, ministre délégué au Développement auprès du ministre des Affaires étrangères qui devraient démissionner du gouvernement en cas d’un “non vert” comme l’a laissé entendre Daniel Cohn-Bendit, selon Le Monde.
Les noces d’or de l’amitié franco-allemande
A l’occasion du cinquantième anniversaire du discours du général De Gaulle devant la jeunesse allemande, François Hollande et Angela Merkel se sont réunis samedi à Ludwigsburg, rapporte Libération. “Nous ne mesurons pas combien cette amitié est précieuse, fructueuse, audacieuse. Alors, plutôt que d’entretenir la flamme, nous avons le devoir de la rallumer chaque jour”, a affirmé le chef de l’Etat français [La Croix]. Sur la mise en œuvre de l’Union bancaire, François Hollande a été clair : “le plus tôt sera le mieux”, a-t-il déclaré à Asperg. La Chancelière a, quant à elle, émis le souhait d’une supervision de “qualité “, en ajoutant : cela prendra “le temps qu’il faudra “, rapporte la Croix.
Feu vert de la Commission pour la fusion Universal-EMI
“Le consommateur européen peut crier victoire”, rapporte ce matin le quotidien économique [Les Echos]. La Commission européenne a donné son feu vert à la fusion entre Universal et EMI vendredi en échange de cessions d’actifs. Universal Music Group (UMG) est désormais autorisé à racheter les activités de musique enregistrée d’EMI pour 1,9 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros), la filiale de Vivendi ayant accepté de céder des labels qui représentent près du tiers du chiffre d’affaires de la maison de disque britannique [Reuters]. La Commission européenne s’est dressée sur la route d’une multinationale, une fois de plus, note le quotidien les Echos, pour qui “l’Europe a joué contre un de ses champions et ses salariés”.
Source: Toute L’Europe