Depuis quelques semaines, voir quelques mois, les joueurs de tennis de Sandy Ground sont perturbés par des luttes de pouvoirs entre les techniciens et depuis peu entre certains techniciens et le bureau directeur. Monsieur Osé Gabriel président de l’association depuis quelques années maintenant, a fort à faire avec son nouveau « directeur sportif »…
En réaction aux mécontentements des parents des enfants de l’école de tennis du Club de l’Ile de Saint Martin (TCISM), il semble clair maintenant qu’il y a une prise de conscience collective d’un problème sous jacent mais néanmoins récurrent à toutes associations sportives. En effet ces parents ne se rendent compte des problèmes ou des dangers que lorsque leur bateau coule, mais ils ne prennent en compte que la face émergente de l’iceberg qu’ils viennent de percuter. Ce qu’ils voient, c’est que les cours de leurs enfants sont perturbés lorsque le bateau coule… mais en réalité le navire prend l’eau depuis bien longtemps ! Et il faut malheureusement être dans les cales et savoir comment un bateau fonctionne pour s’en rendre compte … Il n’est pas donné à n’importe quels joueurs, parents, bénévoles… et même certains diplômés de posséder la pédagogie et la didactique nécessaire à l’encadrement de nos enfants. Et plus on pousse le niveau vers des exigences de résultats, plus on va se heurter à des compétences de plus en plus pointues. Mais il ne suffit pas seulement vouloir organiser, et suivre les directives de la fédération pour former des joueurs à savoir jouer au tennis, car c’est de cela que nous parlons, n’est ce pas ?
A. F., longtemps au club, faisait un travail remarquable d’encadrement et de pédagogie au niveau de l’école de tennis dans des conditions souvent difficiles, car il était le seul professionnel, à l’époque, devant répondre à un cahier des charges inadaptées imposé par un bureau en dehors des réalités de terrain. Puis il a dû subir une rivalité mal saine avec d’autres enseignants venus au club pour se faire une part du gâteau et revendiquer leur place, mais tout cela encore une fois sans maitrise du bureau directeur. Le directeur sportif doit faire état d’un fort charisme pour faire face à une gestion administrative souvent déficiente, mais il doit toujours garder des attitudes respectables vis-à-vis du bureau, des membres et des jeunes joueurs. Ce qui manque sans aucun doute à Monsieur G. et son envie indéniable de phagocyter le tennis Saint Martinois. Nous pouvons reconnaitre à M. G. une certaine connaissance technique incontestable et un dévouement pour l’organisation de la discipline, mais ces points ne seraient remplacer ou fonctionner sans une attitude et une image qui se doit irréprochable lorsque l’on s’occupe d’enfants. Lancer des balles assis au milieu du cours, une cigarette à la bouche lors des ramassages de balles, plus soucieux des parents ou des mamans au bord du cours qu’aux déroulements des exercices, n’est pas vraiment le model souhaité pour nos enfants. Etre éducateur sportif nécessite une rigueur dans tous les domaines touchant la pédagogie et ne doit pas être pris à la légère, il en va du devenir de nos enfants et la tâche est lourde…
Il faut pour que nos enfants puissent être encadrés correctement une politique de formation adaptée, élaborée par des professionnels en adéquation avec les ressources et les possibilités du club. Et je ne parle pas seulement de la compétition, concernant souvent une minorité d’enfants dont les parents s’impliquent de fait plus dans la vie du club, mais de l’ensemble des licenciés du club voulant faire évoluer leur pratique. Souvent les premières brèches s’ouvrent, lorsque l’administratif ou les parents viennent sur le terrain du technicien. Chacun doit savoir rester à sa place et faire le travail auquel il est assigné, même si le dialogue est primordial pour que le maximum de moyens puisse être donné au technicien pour répondre aux attentes des joueurs. Mais quel doit être le rôle de chacun pour que l’harmonie opère ?
Il me semble essentiel tout d’abord de revenir à la base du fonctionnement d’une association et de clarifier ce qui peut être fait ou non par les membres d’une association.
Le premier point crucial et néanmoins souvent oublié, est que seul un membre en règle de sa cotisation à l’association est à même de faire entendre son opinion, et ceci de façon effective seulement lors d’une assemblée générale respectant un ordre du jour, un mineur n’ayant pas de représentation légale lors d’une assemblée générale. De fait tout parent, non membre de l’association, même si il a son enfant inscrit au club, n’a pas de pouvoir légal pour intervenir dans les décisions administratives prisent par le club.
Le deuxième point important est que les décisions appartiennent au président de l’association élu selon les pouvoirs déterminés par les statuts de l’association ou lors d’assemblées générales. Le président lors de son mandat dirige donc l’association, signe les contrats des salariés ou des prestataires de service et à tout pouvoir pour les résilier.
Je pense maintenant qu’il est temps d’aller au fond des problèmes et de poser les choses à plat dans les associations de Saint Martin de façon général, et qui plus ai, sur des terrains publiques appartenant à la collectivité et percevant des subventions venant de l’état. Il est temps d’aller plus loin que des échanges de mails ou de tchat fb entre des membres mécontents pour leurs enfants. Il faut remettre de l’ordre dans le fonctionnement de nos associations et cela autant au niveau des conseils d’administration que des conditions de travail de nos techniciens. Et pourquoi ne pas commencer par le TCISM, l’un des plus gros club en nombre de licenciés des iles du nord ? La possibilité nous en est offerte…
Pour l’instant, ouvrons le dossier sur la cause des mécontentements actuels, qui nous emmènerons sans nul doute à la source d’une certains nombres d’irrégularités car « Ce ne sont pas les mécontents qui prendront le pouvoir mais ceux qui auront su tourner le mécontentement à leur profit. » ( Yvan Audouard).
Même si une association doit tout faire pour donner un maximum de moyens à ses techniciens afin de contenter le plus grand nombre de ses membres, les techniciens travaillent pour l’association dans le cadre d’un contrat préalablement établi entre les deux partis.
Ils semblent qu’il soit difficile de savoir comment les techniciens sont embauchés au TCISM. Au pourcentage de leur travail au sein du club ? Salarié…. Non ! En complément de leur ASSEDIC… Qui sait !!! Il serait bon de faire la lumière sur ce point dans une vraie assemblée générale extraordinaires, où Monsieur Alain Bourdy le trésorier, présenterait un état des lieux financiers des budgets des 2 dernières années en plus de celle en cours, plutôt que de vouloir organiser un putsch visant à mettre en place un nouveau bureau dans la seule intention de garder M. G.. Mais je ne vois pas en quoi il y a une surprise dans cette intention, sauf peut être pour les nouveaux venus et encore crédule… Monsieur M. G. est bien connu depuis bien des années dans le monde du tennis pour ses nombreuses maladresses ici et ailleurs. A Saint Martin, De Ance Marcel, au Baie Nettle Baie Beach Club, à port de plaisance ou à la Marina de Simpson bay, raoul Elidge ou la fédération hollandaise… mais également avant dans la capitale Parisienne avec son frère !!!
M. G. et son assistant J. N. ? Mais avant J., c’était Alexandre S. ou Laurence C. qu’il faisait venir et leurs promettait du travail. Il n’a pas tenu ses belles paroles et ils ont dû s’organiser autrement avec des heures faites non rémunérées. Pour lui être directeur sportif, c’est faire travailler les autres et ne plus être sur terrain à donner des cours. Mais nous ne sommes pas dans un grand club Parisien, nous sommes dans un petit village où l’on demande aux techniciens de former nos jeunes pour qu’ils puissent coller au niveau des joueurs français pour les meilleurs ou simplement s’amuser en jouant au tennis… pour la majorité. Et lorsque l’on n’est pas d’accord avec lui, il dit que ca l’emmerde de t’écouter et essai de virer tout simplement la concurrence qui se présente à lui de façon légitime. A l’image de Damien R., à qui il intente même un procès pour lui avoir dit que si il continuait à se comporter aussi mal et être aussi dédaignant « il allait lui mettre sa main dans la gueule ».
Mais il aurait dû… bien d’autres l’auraient remercier à l’image de Monsieur L. Fabrice à qui il a enlever le travail au country club de port de plaisance en septembre dernier sous prétexte que son ami de longue date reprenait le management. Soit… l’opportunité était alléchante d’éliminer le seul BE2 des iles du nord… et de prendre de surcroit le plus beau site de tennis de l’île et son école de tennis. Mais s’occuper de deux structures comme le TCISM et le country club en même temps ne devenait pas chose facile… surtout avec le refus de D. R. de bosser pour lui, ainsi que celui de Fabrice L.. La qualité, en voulant être sur tous les fronts à la fois s’est évidement fait ressentir sur le terrain et les parents exigeant ont commencé à grincer des dents au TCISM… mais après quelques pirouettes bien ciblés, ce n’était bien évidement pas la faute de M., mais du président incompétents…
Maintenant sommé par un huissier de quitter les terrains du TCISM, J. se retrouve seul à combler le planning des cours, les enfants de la compétition boycottant les cours avec le « mauvais » D.
Mais ce n’est pas trop grave, sans honte ni remord, M. G. propose aux jeunes du TCISM des stages à port de plaisance pour les vacances de noël, et le premier tournoi pour adulte où les jeunes ont évidement été inscrits… en attendant que son putsch de l’autre côté porte ses fruits avec des parents mécontents de devoir passer la frontière et payer des tarifs autrement plus onéreux, que les prix pratiquer au TCISM fait pour attirer le maximum de membres.
Monsieur le président du TCISM, vous avez fait rentrer le loup dans la bergerie, et vous en connaissiez les risques. Maintenant il va falloir prendre vos responsabilités, régulariser et mettre à plat votre politique et expliquer les décisions que vous avez prises dans votre mandature autant au prêt de vos membres, que de la collectivité, que des services fiscaux. Au niveau sportif, vous pensez vous en sortir en rappelant l’arrière garde avec A. F., c’est bien mais insuffisant car il faut du sang neuf, de la rigueur et du professionnalisme pour offrir à nos jeunes une vraie image de ce qu’est le tennis et le sport. Et vous en avez les possibilités, je le sais… Allez courage…
A bon entendeur
Sportivement
Un berger dans ses verts pâturages