L’Union européenne s’est félicitée vendredi de la signature d’un accord de cessez-le-feu entre les belligérants centrafricains, sous l’égide de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), pour mettre fin à l’instabilité que connaît actuellement la République Centrafricaine.
Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ainsi que vice-présidente de la Commission européenne, a appelé tous les signataires à “respecter entièrement et de bonne foi l’accord auquel ils ont souscrit et à le mettre en oeuvre sans délai, a fait savoir le porte-parole de Mme Ashton.
“Il est essentiel que tous les signataires s’engagent à assurer la sécurité des populations concernées”, a indiqué le porte-parole.
Il a souligné qu’un tel accord était “un premier pas vers une sortie de crise. La normalisation et la stabilisation du pays à plus long terme nécessitent, pour être durables, que les causes sous-jacentes à l’émergence de conflits récurrents en Centrafrique soient traitées de manière consensuelle par l’ensemble des parties prenantes et que des réponses adéquates y soient apportées”.
Depuis début décembre dernier, la coalition Séléka de trois formations rebelles a pris les armes dans le nord de la Centrafrique contre le président François Bozizé. Les rebelles ont conquis de plus en plus de villes sur leur route vers la capitale Bangui, accusant M. Bozizé de ne pas respecter les accords de 2007 et 2011 signés entre le gouvernement et les groupes de la rébellion.
CRI