TGCA: Le Président de la FIPCOM répond à la Collectivité de St-Martin
Réponse de la FIPCOM concernant un communiqué de presse de la Collectivité de Saint-Martin en date du Mercredi 6 Février qui a pour titre : LA COLLECTIVITE MET FIN A LA CONFUSION ENTRETENUE PAR CERTAINES ORGANISATIONS
En ma qualité de Président de la FIPCOM je suis surpris par la maladresse politique, de cette réponse détournée, qui ne peut que ruiner les chances d’un dialogue constructif et loyal que d’annoncer avant une réunion (le 8 /02/2013 ) qui devait être de “concertation” que les positions ne changeront en aucun cas, quelque soient la pertinence des points de vues.
Or, c’est justement l’arrogance d’une administration omnisciente, pétrie de sa supériorité supposée, abusant de la violence juridique qui lui est conférée qui nous a conduit là où nous en sommes.
Pour en revenir au fond du communiqué.
En ma qualité de membre du CESC , je suis surpris de la réponse qui consiste à dire au titre de la concertation, avoir saisi le CESC et la CCISM sans donner communication de leurs AVIS rendus lors du Conseil Territorial 6 décembre 2012.
Il est vrai qu’aucun des points proposés par la CESC n’ont été retenu .
Avis CESC : NEGATIF
Quand à la CCISM, c’est spontanément que le président Tackling a communiqué par courrier en date du 5 décembre sur les aspects NEGATIFS de cette mise en place.
Sur les autres points, délais, etc. nous pourrions largement débattre, mais ce n’est pas ici le but.
Maintenant cette réponse détournée, ouvre d’autres questions :
– Si nous avons un Président de Collectivité et un Conseil Territorial qui gouverne et qui, dans ce cadre, peut être en mesure d’écouter, de réfléchir et de prendre en compte les observations qui lui sont faites si elles lui paraissent pertinentes ou utiles,
– Ou si ce sont les techniciens qui gouvernent et imposent au Président et aux Elus des diktats fondés sur leurs seules analyses, purement théoriques, basées sur des considérations le plus souvent déconnectées des réalités, et si ce sont eux qui décident que le Président ne changera pas d’avis avant même que les échanges n’aient pu avoir lieu et les explications n’aient pu être fournies.
Dans le premier cas nous pouvons évidemment participer à toute réunion qui pourrait être utile aux progrès de notre Communauté et de notre Collectivité, à l’harmonie entre le secteur public et le secteur privé, et au sauvetage de notre économie.
Dans le second cas et si les techniciens savent à l’avance ce qui est bon ou nuisible au développement de notre économie, s’ils sont certains d’avoir la connaissance absolue des conséquences de leurs décisions sur le terrain de la vie réelle, il n’est effectivement pas utile que la rencontre se poursuive.
Michel VOGEL
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