Baie Orientale : Mise au point sur les canalisations d’eau
Après lecture de l’article paru dans le St Martin’s Week concernant la canalisation de la rue des Amers à la Baie Orientale et d’une façon plus générale des canalisations de l’ensemble du lotissement, l’ASL de la BAIE ORIENTALE a décidé de demander la publication de la mise au point suivante:
Le réseau d’eau de la Baie Orientale.
Ce réseau a été mis en place à partir de 1987 pour la route principale puis au fur et à mesure des extensions pour les autres secteurs.
Depuis sa création il y a 25 ans pour les parties les plus anciennes, le réseau d’adduction d’eau potable a toujours été entretenu par les fermiers bénéficiaires de la concession de distribution d’eau potable publique et dans un premier temps par la SOGEA puis par la Générale des Eaux et ce au fur et à mesure que survenaient des désordres.
Rien que sur la rue des Amers, la Générale des Eaux a procédé à 18 réparations au cours de l’année écoulée.
A aucun moment depuis la création du réseau d’eau potable de la BO, l’ASL de la BAIE ORIENTALE n’a été sollicitée par qui que ce soit afin d’entretenir ledit réseau.
Ce n’est que depuis le mois de septembre 2012 où, par une simple mention manuscrite de deux lignes sur une télécopie, que le gestionnaire de l’ASL de la BAIE ORIENTALE, SPRIMBARTH était informé que “l’eau serait coupée faute pour l’ASL de procéder aux réparations des canalisations lui appartenant”.
En deux mots après 25 ans d’entretien par l’exploitant (le fermier), qui revend très cher le m3 de l’eau qu’il achète à 2,35 € à l’EEASM et qui gagne de l’argent en facturant tous les compteurs greffés sur cette canalisation dite privée, ce même fermier décide unilatéralement de cesser toute intervention sur les canalisations de la BO, le tout sans discussion préalable avec l’ASL de la Baie Orientale et en prenant les usagers en otage en leur coupant l’eau.
Ce retournement de situation semble être dû à la Collectivité de Saint Martin ou de son bras exécuteur l’EEASM qui est propriétaire du réseau et qui faute de moyens financiers a décidé tout aussi unilatéralement de ne plus entretenir un maximum de réseaux (LA SAVANNA, ASL des TERRES BASSES notamment) qu’elle classe comme privés tout en continuant de percevoir des taxes pour l’entretien du réseau d’eau potable.
Reste que toutes ces décisions unilatérales n’ont d’autre effet que de prendre les usagers en otages encore une fois et de mettre en péril les biens et les personnes puisqu’un véhicule est tombé dans un trou provoqué par l’éboulement de la route des Amers puisque l’eau a raviné sous la route et celle-ci s’est effondrée pour de bon.
Reste à comprendre comment et pourquoi, alors que selon la COM et la Générale des Eaux les réseaux de la BO seraient privés, les seuls intervenants sur ce réseau privé ont été les exploitants du réseau public d’eau potable.
Serait ce parce qu’en réalité la canalisation d’eau publique passe sur le territoire de l’ASL de la BAIE ORIENTALE et qu’en son temps la Mairie de Saint-Martin et le fermier (SOGEA) ont oublié de le signaler et accessoirement de louer l’emplacement comme cela se pratique ailleurs en France.
Est ce parce que la Mairie puis la Collectivité ont utilisé en toute impunité ledit réseau privé afin d’approvisionner en eau les restaurants titulaires d’AOT lesquels sont sans le moindre doute établis sur le domaine public?
Est ce parce que sans autorisation des propriétaires concernés, la SOGEA puis la Générale des Eaux se sont octroyés le droit de construire des regards sur des terrains privés?
Est ce parce que les promoteurs de la Baie Orientale ont déjà participé à la création des réseaux publics d’adduction et d’assainissement?
Est ce parce que c’est depuis la canalisation située sous le territoire privé de l’ASL de la Baie Orientale que l’on trouve les alimentations des autres résidences situées de l’autre côté de la Route Nationale?
Est ce parce qu’il n’y a qu’une seule borne à incendie qui fonctionne sur toute la Baie Orientale avec les conséquences que cela peut engendrer en cas d’incendie grave?
En tous cas, une chose est certaine c’est que depuis sa création il y a 25 ans, l’ASL de la BAIE ORIENTALE n’a jamais été titulaire d’aucun compteur d’eau à son nom, hormis le compteur alimentant la poste de gardiens, afin de se voir facturer la quantité d’eau entrant sur son territoire.
Cependant depuis quelques semaines la Générale des Eaux a entrepris de poser des énormes compteurs afin de comptabiliser l’eau fournie à ses usagers demeurant à la Baie Orientale et dit elle de vérifier combien d’eau elle perd chaque jour par la faute de cette résidence.
Bientôt elle prétendra qu’il s’agit là des compteurs appartenant à l’ASL de la Baie Orientale et contraindra celle-ci à souscrire à des abonnements bien tardifs en menaçant de couper l’eau à toute la Baie Orientale.
La suite des évènements apportera peut être des réponses et pourquoi pas que les fuites sont le résultat des mauvaises réparations faites par la Générale des eaux sur le réseau…
Deux dernières précisions visant certaines remarques faites dans l’article du Saint Martin’s Week:
– Il n’y a aucune interdiction de qui que ce soit et certainement pas du tribunal de couper l’eau afin de procéder à des réparations.
Bien au contraire le Président du Tribunal d’Instance a rappelé à Monsieur Harry PLACIDE représentant de la Générale des Eaux à l’audience, que si des travaux étaient nécessaires il appartenait à sa société de les effectuer quitte ensuite à ce que la Générale des Eaux en demande le paiement à celui ou celle qu’elle estimait redevable des travaux.
L’impossibilité évoquée par la Générale des Eaux de couper l’eau et de procéder aux travaux par décision du tribunal est une pure affabulation qui n’a d’autre but que d’influencer les usagers privés d’eau et de faire croire au commun des mortels que l’ASL de la BAIE ORIENTALE est la seule responsable de cette situation de pénurie d’eau.
Afin que tout le monde soit informé le plus précisément possible des enjeux financiers en cause, la réparation de la canalisation de la rue des Amers dont la fuite a provoqué l’effondrement de la route, devis GDE à l’appui, aurait pu être évitée moyennant l’engagement de 2.747 euros de travaux par la Générale des Eaux.
La perte d’eau à raison de 60m3/heure (cf déclaration de la GDE) coûte à celle-ci sur la base de son prix d’achat à 2,35 € du M3 la somme de 3.384 € par jour.
Cette fuite étant présente depuis au moins le début du mois de juin 2013, la perte sèche s’élève à 155.664 euros.
La logique financière de la Générale des Eaux semble pour le moins prendre l’eau de toutes parts et faire preuve de bien peu de rationalité.
Aux dernières nouvelles, trois copropriétés ont sollicité la GDE afin quelle procède à la réparation de la fuite rue des Amers et pour toute réponse, la Générale des eaux a exigé que le paiement soit effectué d’avance.